Que mangeaient les Grecs Anciens ?

Que mangeaient les Grecs Anciens ?

Nous avons conservé beaucoup d’éléments de la civilisation grecque :

  • La philosophie
  • Une littérature
  • Une esthétique
  • Une architecture
  • Le théâtre
  • La démocratie
  • Les Jeux Olympiques

Mais que reste-t-il de leurs traditions culinaires ?

Nous allons voir ça ensemble.

Combien de repas par jour ?

Comme nous, les Grecs prenaient trois (parfois quatre) repas par jour :

  • Akrastimos, le petit-déjeuner
  • Ariston, le déjeuner
  • Hesperisma, le goûter, pas systématique [1]
  • Deipnon, le dîner, qui se terminait parfois avec un petit-dessert [2]
  • Symposium, le banquet, pour les occasions spéciales

À mon grand étonnement, les Romains avaient des habitudes différentes. L’historienne de l’alimentation Caroline Yeldham explique :

« Les Romains croyaient qu’il valait mieux pour la santé manger un seul repas par jour ». « Ils étaient si soucieux de leur digestion que manger plus d’un repas par jour était considéré comme de la gloutonnerie. »

Nos trois repas quotidiens sont donc un héritage des Grecs… mais qui sait si les Grecs ne l’avaient pas emprunté à une civilisation antérieure…

Un petit-déjeuner… frugal

Les archives nous ont révélé que les Grecs prenaient leur petit-déjeuner, Akratismos, au lever du soleil [3].

Akrastimos signifie « pain trempé dans du vin non-mélangé ». Pourquoi trempé ? Sans doute pour ramollir le pain sec. Le petit-déjeuner des Grecs était donc frugal !

Ils précisaient « vin non-mélangé » car les Grecs coupaient généralement leur vin avec de l’eau.

Boire du vin pur était la marque d’une culture décadente qui aime l’ivresse. On peut imaginer que les Grecs ne toléraient le « vin non-mélangé » que pour y tremper leur pain.

Autre détail intéressant : dans l’Antiquité, les deux céréales les plus courantes sont le blé et l’orge. On cultivait plus rarement du millet et du seigle. Le pain du pauvre était typiquement préparé avec de l’orge.

Les gourmands mangeaient des teganites (τηγανίτης), qui ressemblent aux crêpes américaines. Les teganites étaient préparées avec de la farine de blé, du lait caillé et de l’huile d’olive, et servies avec du fromage râpé et du miel. C’est un plat que l’on sert encore en Grèce aujourd’hui.

Curieusement, les Grecs ne buvaient jamais de lait, à moins que le médecin ne le leur recommande. Et ils considéraient que le beurre était pour les barbares.

Un déjeuner de roi ?

Le déjeuner se prenait hors de la maison, un peu après midi.

Les Grecs l’appelaient ariston ! – « le meilleur ! » (racine qu’on retrouve dans aristocrate), ce qui laisse présager d’un festin !

Pourtant, le déjeuner des Grecs n’avait rien de pantagruélique… il consistait de pain, d’olives, de fromage, de fruits (figues, raisins…), et parfois de poisson en saumure (un peu comme de la morue ou des kippers).

Ils dînaient au coucher du soleil…

S’ils prenaient un goûter (hesperisma), ce qui était rare, alors ils sautaient le dîner.

Autrement, le vrai dîner grec, « deipnon », signifie « diviser en parts égales ».

Le deipnon était le repas le plus consistant. Il se prenait à la maison.

Le dîner grec était composé de trois éléments – Sitos, Opson et Oinos :

  • D’abord le Sitos : des plats simples à base d’orge, de lentilles ou de blé1
  • Pour accompagner, on servait l’Opson (« condiments ») : des fromages, de la laitue, des œufs, des crustacés, de l’anguille, du mulet, du thon, des crustacés, ou des petits oiseaux (comme des passereaux).
  • Ensuite arrivaient les viandes : de la chèvre, du mouton, du porc, du bœuf ou de la volaille
  • Pour terminer, on servait l’Oinos : c’est à ce moment qu’on commençait à servir le vin (toujours coupé à l’eau) et les tragemata (desserts) : gâteaux, pâtisseries, fruits frais ou secs, noix, miel, crème grumeleuse (comme la clotted cream)1.

Il faut se souvenir que les Grecs ne connaissaient pas le sucre. La canne à sucre nous vient d’Asie du Sud-Est. Et l’extraction du sucre de la betterave a été décrite pour la première fois par Olivier de Serres au 17e siècle.

Mythes et réalités sur les banquets grecs

Les banquets (Symposia) étaient encore plus copieux. Des spectacles de chant et de danses servaient de divertissement aux convives. La coutume voulait que l’on portât une couronne sur la tête… pas seulement comme ornement, mais pour les vertus thérapeutiques des plantes contre les migraines du lendemain, par exemple…

On se représente les Grecs comme mangeant allongés. En réalité, il semble qu’ils mangeaient plus souvent assis. Ils pouvaient se permettre de s’allonger en fin de banquet.

On dit que les Macédoniens qui avaient tué un sanglier sans filet avaient le privilège de manger allongé.

Les historiens pensent que les hommes mangeaient entre eux (les danseuses étaient admises). Tandis que les femmes, les enfants et les domestiques (esclaves) mangeaient de leur côté.

Kykeon, la boisson qui s’est perdue

Contrairement à ce qu’on imagine, les Grecs buvaient de l’eau avant tout. Les riches buvaient du vin. Les pauvres s’autorisaient parfois un Kykeon, une sorte de shake à base de farine d’orge mélangée dans de l’eau avec de la menthe et du thym.

À ma connaissance, le Kykeon n’a pas survécu jusqu’à nos jours.

Les Grecs connaissaient également l’hydromel (alcool à base de miel) qui s’est propagé partout en Europe. Mais les Grecs utilisaient l’hydromel comme boisson médicinale rafraîchissante.

À titre personnel, je suis un grand amateur d’hydromel.

Et vous ? N’hésitez pas à me le dire dans les commentaires.

Sources:

Nous avons conservé beaucoup d’éléments de la civilisation grecque :<li>La philosophie</li><li>Une littérature</li><li>Une esthétique</li><li>Une architecture</li><li>Le théâtre</li><li>La démocratie</li><li>Les Jeux Olympiques</li> Mais que reste-t-il de leurs traditions culinaires ?Nous allons voir ça ensemble.Combien de repas par jour ?Comme nous, les Grecs prenaient trois (parfois quatre) repas par jour :<li><em><strong>A</strong><strong>krastim</strong><strong>os</strong></em>, le petit-déjeuner</li><li><em><strong>A</strong><strong>riston</strong></em>, le déjeuner</li><li><em><strong>Hesperisma</strong></em>, le goûter, pas systématique [1]</li><li><em><strong>Deipnon</strong></em>, le dîner, qui se terminait parfois avec un petit-dessert [2]</li><li><em><strong>Symposium</strong></em>, le banquet, pour les occasions spéciales</li> <strong>À mon grand étonnement</strong>, les Romains avaient des habitudes <u>différentes</u>. L’historienne de l’alimentation Caroline Yeldham explique :« <em>Les Romains croyaient qu’il valait mieux pour la santé manger <strong>un seul repas par jour</strong></em> ». « <em>Ils étaient si soucieux de leur digestion que manger plus d’un repas par jour était considéré comme de la gloutonnerie.</em> »Nos trois repas quotidiens sont donc un héritage des Grecs… mais qui sait si les Grecs ne l’avaient pas emprunté à une civilisation antérieure…Un petit-déjeuner… frugalLes archives nous ont révélé que les Grecs prenaient leur petit-déjeuner, <em><strong>A</strong><strong>kratismos</strong></em>, au lever du soleil [3].<em><strong>Akra</strong><strong>s</strong><strong>t</strong><strong>im</strong><strong>os</strong></em> signifie « <strong>pain trempé dans du vin non-mélangé</strong> ». Pourquoi trempé ? Sans doute pour ramollir le pain sec. Le petit-déjeuner des Grecs était donc frugal !Ils précisaient « vin non-mélangé » car les Grecs coupaient généralement leur vin avec de l’eau.Boire du vin pur était la marque d’une culture décadente qui aime l’ivresse. On peut imaginer que les Grecs ne toléraient le « vin non-mélangé » que pour y tremper leur pain.Autre détail intéressant : dans l’Antiquité, les deux céréales les plus courantes sont le <strong>blé</strong> et <strong>l’orge</strong>. On cultivait plus rarement du millet et du seigle. Le pain du pauvre était typiquement préparé avec de l’orge.Les gourmands mangeaient des <em><strong>teganites</strong></em> (τηγανίτης), qui ressemblent aux crêpes américaines. Les teganites étaient préparées avec de la farine de blé, du lait caillé et de l’huile d’olive, et servies avec du fromage râpé et du miel. C’est un plat que l’on sert encore en Grèce aujourd’hui.Curieusement, les Grecs ne buvaient jamais de lait, à moins que le médecin ne le leur recommande. Et ils considéraient que le beurre était pour les barbares.Un déjeuner de roi ?Le déjeuner se prenait hors de la maison, un peu après midi.Les Grecs l’appelaient <em><strong>ariston</strong></em> ! – « le meilleur ! » (racine qu’on retrouve dans <u><strong>aristo</strong></u><strong>crate</strong>), ce qui laisse présager d’un festin !Pourtant, le déjeuner des Grecs n’avait <u>rien de pantagruélique</u>… il consistait de pain, d’olives, de fromage, de fruits (figues, raisins...), et parfois de poisson en saumure (un peu comme de la morue ou des kippers).Ils dînaient au coucher du soleil…S’ils prenaient un goûter (<em>hesperisma</em>), ce qui était rare, alors ils sautaient le dîner.Autrement, le vrai dîner grec, « <span style="background-color: #ffff00;" data-mce-style="background-color: #ffff00;"><strong>deipnon</strong></span> », signifie « diviser en parts égales ».Le deipnon était le repas le plus consistant. Il se prenait <u><strong>à la maison</strong></u>.Le dîner grec était composé de trois éléments – Sitos, Opson et Oinos :<li>D’abord le <span style="background-color: #ffff00;" data-mce-style="background-color: #ffff00;"><strong>Sitos</strong></span> : des plats simples à base d’orge, de lentilles ou de blé1</li><li>Pour accompagner, on servait <span style="background-color: #ffff00;" data-mce-style="background-color: #ffff00;"><strong>l’Opson</strong></span> (« condiments ») : des fromages, de la laitue, des œufs, des crustacés, de l’anguille, du mulet, du thon, des crustacés, ou des petits oiseaux (comme des passereaux).</li><li>Ensuite arrivaient les viandes : de la chèvre, du mouton, du porc, du bœuf ou de la volaille</li><li>Pour terminer, on servait <span style="background-color: #ffff00;" data-mce-style="background-color: #ffff00;"><strong>l’Oinos</strong></span> : c’est à ce moment qu’on commençait à servir le vin (toujours coupé à l’eau) et les <em>tragemata</em> (desserts) : gâteaux, pâtisseries, fruits frais ou secs, noix, miel, crème grumeleuse (comme la <em>clotted cream</em>)1.</li> Il faut se souvenir que les Grecs ne connaissaient pas le sucre. La canne à sucre nous vient d’Asie du Sud-Est. Et l’extraction du sucre de la betterave a été décrite pour la première fois par Olivier de Serres au 17e siècle.Mythes et réalités sur les banquets grecsLes banquets (<span style="background-color: #ffff00;" data-mce-style="background-color: #ffff00;"><strong>Symposia</strong></span>) étaient encore plus copieux. Des spectacles de chant et de danses servaient de divertissement aux convives. La coutume voulait que l’on portât une couronne sur la tête… pas seulement comme ornement, mais pour les vertus thérapeutiques des plantes contre les migraines du lendemain, par exemple…On se représente les Grecs comme mangeant allongés. En réalité, il semble qu’ils mangeaient plus souvent assis. Ils pouvaient se permettre de s’allonger <u>en fin de banquet</u>.On dit que les Macédoniens qui avaient tué un sanglier sans filet avaient le privilège de manger allongé.Les historiens pensent que les hommes mangeaient <u>entre eux</u> (les danseuses étaient admises). Tandis que les femmes, les enfants et les domestiques (esclaves) mangeaient de leur côté.Kykeon, la boisson qui s’est perdueContrairement à ce qu’on imagine, les Grecs buvaient de <strong>l’eau</strong> avant tout. Les riches buvaient du vin. Les pauvres s’autorisaient parfois un <em><strong>Kykeon</strong></em>, une sorte de <em>shake</em> à base de farine d’orge mélangée dans de l’eau avec de la menthe et du thym.À ma connaissance, le <em><strong>Kykeon</strong></em> n’a pas survécu jusqu’à nos jours.Les Grecs connaissaient également l’hydromel (alcool à base de miel) qui s’est propagé partout en Europe. Mais les Grecs utilisaient l’hydromel comme boisson médicinale rafraîchissante.À titre personnel, je suis un grand amateur d’hydromel.Et vous ? N'hésitez pas à me le dire dans les commentaires.
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Spectral
4 mois il y a

on comprent ren du tout!!

Nerini
3 années il y a

Bonjour, merci pour vos lettres j’adore c’est vraiment très instructifs. Concernant le kykeon je trouve que la poudre de zrira (en Algérie) ou encore talbina (en Tunisie) s’en rapproche.
Il s’agit d’une poudre d’orge parfois aditionnée de pois chiches ou lentilles en poudre et de plantes aromatiques réduites en poudre également (fenouil et marjolaine). Il est possible de préparer une pâtisserie en y ajoutant du beurre fondu (ou de l’huile), du miel et quelques cerneaux de noix sur le dessus. (Moi j’achète la marque Randa, à Marseille). Sinon certains mélangent cette poudre à de l’eau pour en faire une boisson rafraîchissante qui ma donc fait penser à ce fameux kykeon !
Bien à vous! 😉

Philippe Elhem
3 années il y a

Les grecs connaissait le « sucre », puisqu’ils consommaient du miel et souvent en grande quantité. Ils en faisaient aussi des boissons comme toutes les populations du bassin méditerranéen… Donc le sucre est présent dans l’alimentation des grecs comme dans les autres peuples/ civilisation de l’antiquité. Sans parler,, bien entendu, des fruits…

kevin
3 années il y a
Reply to  Philippe Elhem

Bonsoir Philippe.
Je pense qu’il faut comprendre « sucre ajouté », extrait des végétaux et utilisés comme tel (sucrant pur, comme les cas cités de la canne à sucre et de la betterave à sucre). Non pas du sucre contenu naturellement dans les aliments comme le miel que vous avez cité et les fruits (on peut même à ce moment là, ajouter certains tubercules).

A mettre en contraste avec nos sociétés modernes…

cordialement

Roselyne Delagnes
3 années il y a

message très intéressant, je pensais que l’idée des faire trois repas par jour venait des romains anciens, je me suis trompé.
Par contre, je ne connais pas cette boisson , il faut dire que le miel n’est pas ma tasse de thé si j’ose dire.
Je profite de ce message pour vous remercier des conseils que l’on peu trouver dans vos textes qui comme je l’ai dit au début de ce message , sont très intèressants.
Roselyne Delagnes

lallouettemonique
3 années il y a

Merci pour ces renseignements alimentaires de nos très anciens. Nous en sommes loin aujourd’ hui.
J’ ai beaucoup modifié mon alimentation, grâce à
de précieux conseils de naturopathes engagés et je soigne mon mari avec des compléments naturels pour sa mémoire, compte tenu des médicaments jugés inutiles et même dangereux (effets secondaires). Bien à Vous,
Monique

Ingrid
4 années il y a

J’ajoute à mon tour ma petite théorie sur la prise alimentaire. Normalement selon où on se trouve dans le globe on commence et finit de manger en fonction de la luminosité (petit problème avec le changement d’heure chez nous) car notre cycle circadien est géré en fonction de la lumière. C’est une des premières choses.
Ensuite c’est en fonction de notre activité physique du quotidien, travail et sportive (nommée entraînement, exercice). C’est très important de comprendre leur différence car ce n’est pas celui qu’on croit qui est le plus important et définir ces trois activités dans sa vie personnelle. Ils déterminent la quantité et l’horaire.
Le plus important est de ne jamais tomber dans la sédentarité, le mouvement c’est la vie.
Puis il faut prendre en compte ses capacités digestives, son métabolisme personnel et avoir connaissance de la durée à laquelle chaque aliment se digère dans l’estomac. Pas besoin forcément de connaitre le parcours complet, c’est un plus, toutefois lorsqu’on sait que le bol alimentaire qu’on mange qui va faire descendre donc aider à expulser celui précédemment ingurgité on pense autrement. Cela détermine le type d’alimentation et le moment pour le consommer : espacer dans le temps et son utilité besoin de protéine, glucide, minéraux, fibre…
Et au niveau médical le corps commence à jeûner après un certain temps sans repas j’ai oublié la durée mais c’est il me semble +de 8h, certainement 10h à 16h.
En partant sur le premier point donc notre rythme circardien il est probable que ce ne soit pas le repas du matin qui soit un problème mais l’heure de prise du dernier repas. Et se confirme si on ajoute tous les autres points. Mais ce n’est pas absolu. Certain ont besoin de manger pour bouger (au lieu de dire à ses personnes qu’il faut jeûner, le plus important c’est le choix de leur repas) d’autres se sentent plus efficaces à jeun mais ils doivent absolument planifier le repas au plus près après leur activité physique.
Pour finir je suis d’accord de prendre en compte l’avant-jeûne car ça se prépare si on souhaite en faire de plus de 3 jours. La préparation sera en rapport avec la durée.

Schneider
4 années il y a

Schneider dolores comment faire je ne supporte pas les plantes et pourtant j’aimerais bien suivre vos conseils aide moi

Bourbon Muryel
4 années il y a

L’hydromel c’est bien quand il est frais. Est ce l’hypocrase vient de la grèce antique ou ce mélange de vin et d’épices a-t-il été inventé plus tard. Et à quelle occasion ils le buvaient ?

Mercier Françoise
4 années il y a

Comlme les romains, je ne fais qu’un vrai repas par jour, à midi ou 13h
Un grand bol de crudités variées avec une tranche de pain bio
du poisoon vapeur ou des oeufs avec céreales ou légumes vapeur, très rarement de la viande (poulet bio)
Un petit morceau de fromage avec une tranche de pain, de la salade verte et des noix.
2 grands verres de vin rouge bio
Un fruit et 2 ou 3 cafés bio
Rien après sauf du thé vert ou Oolong
Je fais un petit déjeuner mais ultra lèger avec: beaucoup d’eau Salvetat, un demi petit verre de jus de pamplemousse, un yaourt soja nature avec des baies séchées et un grand mug de thé. Jamais de sucre ajouté.
Le soir rien sauf thé vert et beaucoup d’eau. Parfois un whisky tourbé mais un dé à coudre (ou une cuillère à café de rhum dans mon dernier café de midi).
Si j’ai du mal à digérer, du vinaigre de cidre bio dans un peu d’eau (très efficace)

Elzbieta Surma
4 années il y a

Très intéressant publicité, on peux lire encore.

Michel
4 années il y a

Mercis

BESSON
4 années il y a

j’ai beaucoup voyagé en Russie où l’hydromel (appelé Miot) est courant

Jumik
4 années il y a

Oui l’hydromel est excellent, on en trouve lors de fête historique du moyen âge, comme c’est le cas tous les ans à Salon de Provence…

Michel Hébrard
4 années il y a

C’est toujours très intéressant de savoir ce que nos anciens faisaient, mangeaient ou comment ils vivaient, même si la vie était différente, et elle l’était, il serait très bénéfique de couper cette propension à l’accumulation alimentaire entretenue, depuis des décennies, par la multiplication des grandes surfaces de ventes ( avec mal bouffe en prime ) et le frigo souvent bien rempli accentué par des métiers de plus en plus bureaucratiques, signifiant inactivité physique. (Et on se plaint de constater de + en + de cancers ?)..Cela devrait être enseigné dès l’école .

Jean-Claude Féret
4 années il y a

Bonjour, ce commentaire n’est que mon opinion personnelle ainsi que mon mode de vie en général, mais pourtant étayée par des recoupements et observations diverses… le contre-pied absolu par ex. du « breakfast » anglais… à remarquer que le mot signifie : « rompre le jeûne », l’équivalent exact de notre « dé-jeûner », bien que totalement différent dans la réalité des faits.
Mais d’abord, qu’est-ce qu’un jeûne (mais ça, ici vous le savez) et comment doit-on procéder ?
1) quelques jours avant, on réduit progressivement
l’alimentation, généralement des crudités/fibres.
2) le jeûne proprement dit où l’on boit uniquement. Théoriquement, de l’au, mais comme je n’aime pas l’eau j’y ajoute quelques gouttes de citron, ou encore je bois parfois du kéfir de fruits)
3) la fin du jeune qui elle aussi se fait de manière progressive, est calculée en général pour être égale à 1/3 de la durée du jeûne, par exemple, pour un jeûne moyen de 3 semaine, la 4e semaine retourne progressivement à l’alimentation normale (on ne se précipite pas sur un cassoulet ou un couscous royal.
Ainsi, je pense que dans la vie normale, la nuit est un jeûne, donc, pour le préparer, le repas du soir devrait logiquement être léger, et, de même le petit déjeûner pour la reprise alimentaire (à l’envers de cette maxime célèbre chez les anglo-saxons : « le breakfast est le repas le plus important de la journée »… de là, leur bacon (poitrine fumée), et autres « kidney pies »…
Comme le jeûne nocturne est le moment utilisé par le corps pour se réparer et se régénérer, il semble donc aussi souhaitable de prendre le dîner de bonne heure (18 ou 19 h).
Cordialement

Françoise Bilgin
4 années il y a

Très intéressant ces infos sur les habitudes alimentaires des Grecs. On a tjrs tendance à s’imaginer que nos habitudes sont évidentes….
Ce Kykeon ne serait-il pas une boisson fermentée ? Il existe encore en Turquie (où je vis) une boisson fermentée à base d’orge, ayant un aspect laiteux et épais, qui se boit le soir en hiver (du mojns pour les rares amateurs) mais froid. L’interpénétration des coutumes alimentaires ente la Grèce et la Turquie est connue. Que dire de la mode du kefir qui se répand un peu partout ? Les Turcs ont aussi l’ayran, ce yaourt liquide salé, qui est un vrai remède quand on a pris un coup de chaud en été. On sait aussi que les peuples d’Asie centrale, comme les Kirgiz, fabriquent une boison fermentée à partir du lait de leurs juments… etc…. Cordialement, avec intérêt, Françoise

Yve Leclercq
4 années il y a

Il ne faut pas oublier que le deipnon est réservé aux familles les plus riches….La consommation de viande reste très limitée et occasionnelle! D’où toutes ces références dans Homère à l’odeur de la viande rôtie lors des sacrifices en l’honneur des dieux que les officiants partagent ensuite dans l’assistance. Les portions étaient forcément réduites, sauf quand on faisait une « hécatombe « , c’est à dire le sacrifice de cent boeufs ! Ce qui n’est pas sans rappeler également le partage de l’hostie chez les chrétiens…Pour beaucoup, c’était l’odeur du rôti qu’ils connaissaient! Ne parlons pas des esclaves, qui mangent les restes!

Michelle Laroche
4 années il y a

Bonjour Mr Müller ,
J’ai bien aimé . C’était passionnant . Merci.

haicault
4 années il y a

merci pour ces infos agréablement présentées. On aimerait savoir ce que mangeaient les femmes qui vous l’avez dit mangeaient à part des hommes, comme chez nous pendant longtemps, debout et après, c’est à dire ce qui restait, et aussi savoir ce que mangeaient les travailleurs, les métèques . Merci c’est vraiment une belle idée d’échanges Monique Haicault

michele alex bleses
4 années il y a

le kikeon ressemble fort à la Tsampa des Thibetains : farine d’orge mélangée avec du thé et du beurre . Nourriture des pauvres .

Ammar Naoual
4 années il y a

Dans l’ile De Djerba et d.autres régions du sud de la Tunisie on consomme tous les jours une boisson épaisse à base de farine d’orge grillé mélangée à plusieurs épices avec un peu d’huile et beaucoup d’eau.