Pamplemousse ATOMIQUE en promo dans votre hypermarché

Pamplemousse ATOMIQUE en promo dans votre hypermarché

Chère lectrice,
Cher lecteur,

Saviez-vous que certains de nos fruits proviennent du JARDINAGE ATOMIQUE ?

Le pamplemousse Red Ruby a été obtenu par bombardement aux rayons gamma dans un jardin atomique

Un JARDIN ATOMIQUE vu du ciel


Le jardin atomique de Hitachiomiya au Japon fait 100 m de diamètre, entouré de fossés et de clôtures. Au centre, une tour irradie les plantations de rayons gamma provenant du cobalt-60.

Les plantations sont organisées comme des parts de gâteau.

À proximité de la tour centrale, la plupart des plants meurent car les rayons gamma sont trop importants.

En s’éloignant du centre, les plants continuent de subir des mutations génétiques aléatoires en masse. Les fruits sont couverts de tumeurs, leur croissance est anormale. Mais ils ne meurent pas nécessairement.

Le jardin atomique de Hitachiomiya peut encore être visité.
Photos : Govinda Rizal

Encore plus loin, on trouve enfin des fruits irradiés d’apparence normale. C’est là que les « jardiniers » espèrent découvrir de nouvelles variétés mutantes désirables :

  • plus résistantes aux infections,
  • plus colorées (pour attirer l’œil des consommateurs), etc.

Pour eux, le jardinage atomique, c’était l’avenir…

C’était le début de la Guerre Froide. On créait des jardins atomiques en Europe, aux États-Unis, en URSS. À l’époque, on cherchait de nouveaux usages pour l’énergie atomique.


Publicités pour des graines irradiées

On pouvait lire :

« L’énergie atomique peut créer sans danger de nouvelles plantes dans votre jardin. »

« Les graines exposées aux rayons gamma ne deviennent pas radioactives. Ces graines sont parfaitement sans danger. »

Que sont devenues toutes ces variétés mutantes ?

À partir des années 1970, le jardinage atomique a été abandonné au profit des modifications génétiques ciblées : transgénique, interférence par ARN… Autrement dit les OGM.

Mais les variétés mutantes issues du jardinage atomique existent toujours !

Par exemple, 75% des pamplemousses cultivés au Texas sont de la variété mutante Rio Star issue du bombardement aux rayons gamma [1].

En promo dans votre hypermarché

Le Dr Lagoda, en charge de croisements de plantes et de la génétique à l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique explique :

Des milliers de « mutants utiles » ont été créés grâce au jardinage atomique (mutagenèse aléatoire) [2].

Ces milliers de variétés mutantes de fruits, légumes, céréales, issues des cultures atomiques sont actuellement sur nos étals.

Ces mutants constitueraient une part importante des cultures agricoles d’aujourd’hui. On parle notamment de variétés mutantes de :

  • Riz
  • Blé
  • Orge
  • Pamplemousse
  • Poires
  • Petits pois
  • Coton
  • Menthe poivrée
  • Tournesol
  • Arachides
  • Sésame
  • Bananes
  • Manioc
  • Sorgho [3]

Et le plus grave, c’est que ces variétés mutantes ne sont pas considérées OGM !!!

Oui, vous avez bien lu :

Les pamplemousses atomiques ne sont pas classés OGM.

 

Pourquoi ne sont-ils pas classés OGM ?

C’est une histoire un peu obscure :

Le 12 mars 2001, la Directive 2001/18/CE du Parlement européen et du Conseil rend obligatoire l’étiquetage des OGM (organismes génétiquement modifiés) [4].

Sachant l’aversion des consommateurs pour les OGM, cette Directive donne un coup d’arrêt aux ventes d’OGM en Europe.

Seulement, dans l’Annexe I B de cette Directive, on lit que les organismes obtenus par MUTAGENÈSE ne devront pas être étiquetés OGM !

Résultat, aucun des mutants issus du jardinage atomique (transgenèse aléatoire) ne sera étiqueté « OGM ».

Curieux, non ?

Voilà pourquoi vous n’avez aucun de moyen de savoir si vous mangez un pamplemousse, ou une banane qui a muté sous l’effet des rayonnements gamma.

2001-2018 : La MUTAGENÈSE redevient la muse des ingénieurs de Monsanto, Bayer et Syngenta

Suite à cette Directive 2001/18/CE sur les OGM, les manipulations génétiques classées OGM sont délaissées. Par exemple, la TRANSGÉNIQUE – insertion de gènes ciblés dans l’ADN.

Sans attendre, les ingénieurs en génétique se mettent à développer des nouvelles techniques de mutagenèse in vitro (en éprouvette) classées non-OGM. On peut citer l’invention des ciseaux moléculaires CRISPR cas9, mis au point par Emmanuelle Charpentier.

Très vite, de nouvelles semences mutantes apparaissent (notamment le blé résistant à la rouille noire).

Pour mettre fin à cette situation absurde, 9 associations d’agriculteurs, dont la Confédération paysanne, ont saisi la Cour Européenne de Justice.

Finalement, le 25 juillet 2018, la Cour de Justice de l’Union Européenne tranche [9] :

Désormais, « les organismes obtenus par mutagenèse seront étiquetés OGM ».

Tant mieux !

Mais, il y a un « mais ».

Le jardinage atomique s’en sort sans égratignure

En lisant le communiqué de presse de la Cour Européenne de Justice, on découvre une phrase troublante :

« La Cour constate cependant qu’il ressort de la directive sur les OGM que celle-ci ne s’applique pas aux organismes obtenus au moyen de certaines techniques de mutagenèse, à savoir celles qui ont été traditionnellement utilisées pour diverses applications et dont la sécurité est avérée depuis longtemps. »

En somme, la Cour Européenne de Justice met fin aux nouvelles techniques de mutagenèse in vitro (en éprouvette)…

… mais les techniques barbares de mutagenèse aléatoire in vivo (dans des jardins atomiques) échappent à nouveau à l’étiquetage OGM.

Allons-nous voir réapparaître des jardins atomiques dans nos campagnes ?

Cela paraît fou, mais ça semble être la prochaine étape…

Que faire ?

Mon conseil serait de privilégier les variétés anciennes.

Elles coûtent peut-être plus cher, elles sont parfois moins appétissantes, mais la précaution s’impose.

Ensuite, le bon sens voudrait que TOUS les fruits et légumes atomiques soient étiquetés OGM.

Mais j’ai bien peur que le scandale soit trop ancien pour ressurgir…

Bien à vous,

Eric Müller

PS : Peu de gens le savent, mais l’Humanité pratique la modification génétique depuis 9000 ans. Seulement les moyens n’étaient pas les mêmes…

Voici un récapitulatif des grandes méthodes de modification génétique :

Culture sélective Agriculture atomique, alias mutagenèse aléatoire Transgénique Interférence par ARN Mutagenèse in vitro
Pratiquée depuis 9000 ans Depuis 1950, directement liée à la découverte de la bombe atomique en 1945 Depuis les années 1970 [5] Depuis les années 1990 [6] Depuis les années 2000
Méthode ancienne de croisement de variétés et de sélection des semences Exposer des graines à des radiations gamma (ex : cobalt-60). Mutations aléatoires et imprévisibles. Insérer des gènes choisis à des endroits précis de l’ADN. Rendre « silencieux » certains gènes en les remplaçant par de l’ARN. Provoquer des mutations sans insertion d’ADN étranger. Notamment en découpant l’ADN, ou en l’exposant à des rayonnements ionisants
Sur presque tous les fruits, légumes, céréales, arbres, fleurs (ainsi que le bétail, et les animaux domestiques) Certaines variétés de pamplemousses, tomates, riz, orge, blés, menthe poivrée pour dentifrices… et bien d’autres Certaines variétés de maïs, soja, coton… la liste est infinie Certaines variétés de maïs, tomates, pommes… et bien d’autres Blé, etc.
Affecte entre 10 000 et 300 000 gènes Impossible de connaître le nombre de gènes affectés Affecte 1 à 4 gènes Affecte 1 à 2 gènes  Information non disponible
Pas « OGM » Pas « OGM » « OGM » « OGM » « OGM »

[7] [8]

Sources:

Chère lectrice,<br /> Cher lecteur,Saviez-vous que certains de nos fruits proviennent du JARDINAGE ATOMIQUE ?<img src="https://d3ejtx1n3mt032.cloudfront.net/external/img/NEONUT/red-ruby.jpg" width="100%" data-mce-src="https://d3ejtx1n3mt032.cloudfront.net/external/img/NEONUT/red-ruby.jpg" /><em>Le pamplemousse Red Ruby a été obtenu par bombardement aux rayons gamma dans un jardin atomique</em>Un JARDIN ATOMIQUE vu du ciel<img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="https://d3ejtx1n3mt032.cloudfront.net/external/img/NEONUT/IMG2_2.png" alt="" width="100%" data-mce-src="https://d3ejtx1n3mt032.cloudfront.net/external/img/NEONUT/IMG2_2.png" data-mce-style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" /><br /> Le jardin atomique de Hitachiomiya au Japon fait 100 m de diamètre, entouré de fossés et de clôtures. Au centre, une tour irradie les plantations de rayons gamma provenant du cobalt-60.Les plantations sont organisées comme des parts de gâteau.À proximité de la tour centrale, la plupart des plants meurent car les rayons gamma sont trop importants.En s’éloignant du centre, les plants continuent de subir des mutations génétiques aléatoires <u><strong>en masse</strong></u>. Les fruits sont couverts de tumeurs, leur croissance est anormale. Mais ils ne meurent pas nécessairement.<img src="https://d3ejtx1n3mt032.cloudfront.net/external/img/NEONUT/IMG3_Jardinage.png" alt="" width="100%" data-mce-src="https://d3ejtx1n3mt032.cloudfront.net/external/img/NEONUT/IMG3_Jardinage.png" /><em>Le jardin atomique de Hitachiomiya peut encore être visité.</em><em>Photos : Govinda Rizal</em>Encore plus loin, on trouve enfin des fruits irradiés <strong>d’apparence normale</strong>. C’est là que les « jardiniers » espèrent découvrir de <u>nouvelles variétés mutantes désirables</u> :<li>plus résistantes aux infections,</li><li>plus colorées (pour attirer l’œil des consommateurs), etc.</li> Pour eux, le jardinage atomique, c’était l’avenir…C’était le début de la Guerre Froide. On créait des jardins atomiques en Europe, aux États-Unis, en URSS. À l’époque, on cherchait de nouveaux usages pour l’énergie atomique.<img src="https://d3ejtx1n3mt032.cloudfront.net/external/img/NEONUT/atomic-energized-super-seeds.png" width="100%" data-mce-src="https://d3ejtx1n3mt032.cloudfront.net/external/img/NEONUT/atomic-energized-super-seeds.png" /><br /> <img src="https://d3ejtx1n3mt032.cloudfront.net/external/img/NEONUT/poppy-atomic-energized.png" width="100%" data-mce-src="https://d3ejtx1n3mt032.cloudfront.net/external/img/NEONUT/poppy-atomic-energized.png" /><em>Publicités pour des graines irradiées</em>On pouvait lire :<em>« L’énergie atomique peut créer sans danger de nouvelles plantes dans votre jardin. »</em><em>« Les graines exposées aux rayons gamma ne deviennent pas radioactives. Ces graines sont parfaitement sans danger. »</em>Que sont devenues toutes ces variétés mutantes ?À partir des années 1970, le jardinage atomique a été abandonné au profit des <strong>modifications génétiques </strong><u><strong>ciblées</strong></u> : transgénique, interférence par ARN… Autrement dit les <em>OGM</em>.Mais les variétés mutantes issues du <em>jardinage atomique</em> existent toujours !Par exemple, 75% des pamplemousses cultivés au Texas sont de la <strong>variété mutante </strong><em><strong>Rio Star</strong></em> <u>issue du bombardement aux rayons gamma</u> [1].En promo dans votre hypermarchéLe Dr Lagoda, en charge de croisements de plantes et de la génétique à l’<em>Agence Internationale de l’Énergie Atomique</em> explique :<em><strong>Des</strong><strong> milliers de </strong><strong>« </strong><strong>mutants utiles</strong><strong> »</strong><strong> ont été créés grâce au jardinage atomique (mutag</strong><strong>e</strong><strong>nèse aléatoire)</strong><strong> [2]</strong><strong>.</strong></em><em><strong>C</strong><strong>es milliers de variétés </strong><strong>mutantes </strong><strong>de fruits, légumes, céréale</strong><strong>s, issues des cultures atomiques </strong><strong>sont </strong><u><strong>a</strong></u><u><strong>ctuellement </strong></u><u><strong>sur nos étals</strong></u><strong>.</strong></em>Ces mutants constitueraient une part importante des cultures agricoles d’aujourd’hui. On parle notamment de variétés mutantes de :<li>Riz</li><li>Blé</li><li>Orge</li><li>Pamplemousse</li><li>Poires</li><li>Petits pois</li><li>Coton</li><li>Menthe poivrée</li><li>Tournesol</li><li>Arachides</li><li>Sésame</li><li>Bananes</li><li>Manioc</li><li>Sorgho [3]</li> Et le plus grave, c’est que ces variétés mutantes ne sont pas considérées <u><strong>OGM</strong></u> !!!Oui, <u>vous avez bien lu</u> :<em><strong>L</strong><strong>es pamplemousses</strong> <strong>atomiques</strong><strong> ne </strong><strong>sont </strong><u><strong>pas </strong></u><u><strong>classés OGM</strong></u><strong>.</strong> </em><br />Pourquoi ne sont-ils pas classés OGM ?C'est une histoire un peu obscure :Le 12 mars 2001, la Directive 2001/18/CE du Parlement européen et du Conseil rend obligatoire l'étiquetage des OGM (organismes génétiquement modifiés) [4].Sachant l'aversion des consommateurs pour les OGM, cette Directive donne un coup d'arrêt aux ventes d'OGM en Europe.Seulement, dans l'Annexe I B de cette Directive, on lit que les <strong>organismes obtenus par <span style="text-decoration: underline;" data-mce-style="text-decoration: underline;">MUTAGENÈSE</span> ne devront pas être étiquetés OGM</strong> !Résultat, aucun des mutants issus du jardinage atomique (transgenèse <span style="text-decoration: underline;" data-mce-style="text-decoration: underline;">aléatoire</span>) ne sera étiqueté "OGM".Curieux, non ?<strong>Voilà pourquoi vous n’avez aucun de moyen de savoir</strong> si vous mangez un pamplemousse, ou une banane qui a muté sous l’effet des rayonnements gamma.2001-2018 : La MUTAGENÈSE redevient la muse des ingénieurs de Monsanto, Bayer et SyngentaSuite à cette Directive 2001/18/CE sur les OGM, les manipulations génétiques <em>classées </em><em>OGM</em> sont <strong>délaissées</strong>. Par exemple, la TRANSGÉNIQUE – insertion de gènes ciblés dans l’ADN.Sans attendre, les ingénieurs en génétique se mettent à développer des <strong>nouvelles techniques de mutagenèse <em>in vitro</em> (en éprouvette) <span style="background-color: #ffff00;" data-mce-style="background-color: #ffff00;"><em>classées non-OGM</em></span></strong>. On peut citer l’invention des ciseaux moléculaires <em>CRISPR cas9</em>, mis au point par Emmanuelle Charpentier.Très vite, <span style="text-decoration: underline;" data-mce-style="text-decoration: underline;">de nouvelles semences mutantes apparaissent</span> (notamment le blé résistant à la rouille noire).Pour mettre fin à cette situation <span style="text-decoration: underline;" data-mce-style="text-decoration: underline;">absurde,</span> 9 associations d’agriculteurs, dont la <em>Confédération paysanne</em>, ont saisi la Cour Européenne de Justice.Finalement, le 25 juillet 2018, la Cour de Justice de l'Union Européenne tranche [9] :<span style="background-color: #ffff00;" data-mce-style="background-color: #ffff00;"><em><strong>Désormais, « les organismes obtenus par mutagenèse seront étiquetés OGM »</strong></em></span>.Tant mieux !Mais, il y a un « mais ».Le jardinage atomique s’en sort sans égratignureEn lisant le communiqué de presse de la Cour Européenne de Justice, on découvre une phrase troublante :<em>« La Cour constate cependant qu’il ressort de la directive sur les OGM que celle-ci ne s’applique pas aux organismes obtenus au moyen de certaines techniques de mutagenèse, à savoir celles qui ont été traditionnellement utilisées pour diverses applications et dont la sécurité est avérée depuis longtemps. »</em>En somme, la Cour Européenne de Justice <strong>met fin aux nouvelles techniques de mutagenèse <em>in vitro</em></strong> (en éprouvette)...... mais les <strong>techniques barbares de mutagenèse <u>aléatoire</u> <em>in vivo</em></strong> (dans des jardins atomiques) <span style="text-decoration: underline;" data-mce-style="text-decoration: underline;">échappent à nouveau à l’étiquetage OGM</span>.Allons-nous voir réapparaître des jardins atomiques dans nos campagnes ?Cela paraît fou, mais ça semble être la prochaine étape…Que faire ?Mon conseil serait de privilégier les variétés <u>anciennes</u>.Elles coûtent peut-être plus cher, elles sont parfois moins appétissantes, mais <strong>la précaution s’impose</strong>.Ensuite, le bon sens voudrait que TOUS les <u>fruits et légumes </u><em><u>atomiques</u></em> soient étiquetés OGM.Mais j’ai bien peur que le scandale soit trop ancien pour ressurgir…Bien à vous,Eric MüllerPS : Peu de gens le savent, mais l’Humanité pratique la modification génétique depuis 9000 ans. Seulement les moyens n’étaient pas les mêmes…Voici un récapitulatif des grandes méthodes de modification génétique :<tbody><tr class="headers"><th class="col_1"><em>Culture sélective</em></th><th class="col_2">Agriculture atomique, alias <em>mutagenèse aléatoire</em></th><th class="col_3"><em>Transgénique</em></th><th class="col_4"><em>Interférence par ARN</em></th><th class="col_4"><em>Mutagenèse </em>in vitro</th> </tr><tr><td class="col_1">Pratiquée depuis 9000 ans</td><td class="col_2">Depuis 1950, directement liée à la découverte de la bombe atomique en 1945</td><td class="col_3">Depuis les années 1970 [5]</td><td class="col_4">Depuis les années 1990 [6]</td><td class="col_4">Depuis les années 2000</td> </tr><tr><td class="col_1">Méthode ancienne de <em>croisement</em> de variétés et de <em>sélection</em> des semences</td><td class="col_2">Exposer des graines à des radiations gamma (ex : cobalt-60). Mutations aléatoires et imprévisibles.</td><td class="col_3">Insérer des gènes choisis à des endroits précis de l’ADN.</td><td class="col_4">Rendre « silencieux » certains gènes en les remplaçant par de l’ARN.</td><td class="col_4">Provoquer des mutations sans insertion d'ADN étranger. Notamment en découpant l'ADN, ou en l'exposant à des rayonnements ionisants</td> </tr><tr><td class="col_1">Sur presque <strong>tous</strong> les fruits, légumes, céréales, arbres, fleurs (ainsi que le bétail, et les animaux domestiques)</td><td class="col_2">Certaines variétés de pamplemousses, tomates, riz, orge, blés, menthe poivrée pour dentifrices… et bien d’autres</td><td class="col_3">Certaines variétés de maïs, soja, coton… la liste est infinie</td><td class="col_4">Certaines variétés de maïs, tomates, pommes… et bien d’autres</td><td class="col_4">Blé, etc.</td> </tr><tr><td class="col_1">Affecte entre 10 000 et 300 000 gènes</td><td class="col_2">Impossible de connaître le nombre de gènes affectés</td><td class="col_3">Affecte 1 à 4 gènes</td><td class="col_4">Affecte 1 à 2 gènes</td><td class="col_4"><em> Information non disponible</em></td> </tr><tr><td class="col_1">Pas « OGM »</td><td class="col_2">Pas « OGM »</td><td class="col_3">« OGM »</td><td class="col_4">« OGM »</td><td class="col_4">« OGM »</td> </tr> </tbody> [7] [8]
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Antoine
2 années il y a

Bonsoir,
Votre article met en lumière un procédé appelé mutagénèse. Autrement dit, la génération de nouvelles variétés par exposition de « plantes normales » à certains facteurs favorisant la mutation, c’est à dire, pour faire court, la modification de la séquence génétique dans les cellules.
Ces facteurs peuvent notamment être des radiations.
NÉANMOINS, ces radiations, bien qu’utilisées de façon artificielle, existent de façon tout à fait naturelle. C’est ces mêmes radiations qui proviennent du soleil, réchauffent la Terre (permettant la géothermie), ou encore vous permettent de déceler une fracture à l’hôpital.
Le fait d’exposer des humains à des radiations de façon contrôlée ne vous fera pas forcément pousser une tumeur. C’est de même avec les plantes. Les mutations obtenues pourront accorder à ces plantes une meilleure résistance à certains parasites, au froid, etc. C’est un progrès, et non une régression ou une mafia destinée à vous nuire !
De plus, les plantes ionisées ne conserveront que très peu de l’énergie « radioactive » qu’elles ont accumulé, en particulier si on les fait se reproduire dix, cent, mille, dix mille fois. La seule chose qui se transmet, c’est le patrimoine génétique modifié.
Certes, c’est une modification génétique, celles-ci devraient pouvoir être qualifiées d’OGM. Néanmoins, j’appelle à votre bon sens en voulant vous faire comprendre qu’un OGM n’est pas forcément nocif. Comme quelqu’un l’a si bien dit ci-dessous, l’insuline produite par Lilly France en Alsace provient de bactéries génétiquement modifiées. Connaissez-vous quelqu’un souffrant du diabète se plaignant de l’insuline qu’on produit pour lui ?
Je vous prie s’il vous plaît de nuancer vos propos et de ne pas hatiser la panique avec vos articles.
En vous remerciant d’avance,

Antoine, étudiant en Licence Sciences de la Vie, Université de Strasbourg

Vals
5 années il y a

Bonjour,
Toutes ces infos nous édifiant, certes, mais nous inquiètent car nous ne serons inaptes à reconnaître un fruit sain issu de l’agriculture classique non transgénique ! Sommes de gros consommateurs de pamplemousse. Aidez-nous, SVP à bien les distinguer.
Merci pour vos travaux.
Bien cordialement.

daniel.kende
5 années il y a

Eric Müller « oublie » dans son récapitulatif des grandes méthodes de modification génétique que la méthode la plus utilisée depuis que la Vie existe est justement la mutagenèse aléatoire qui est due aux rayons gammas et autres rayons cosmique venant du Soleil et des étoiles… donc la méthode « la plus naturelle », puisqu’elle se faisait avant l’intervention humaine !

Cartereau Serge
5 années il y a

J’ignorais également cet aspect complètement FOU !!!
En attendant ce sont toujours les mêmes empoisonneurs qui s’engouffrent dans des domaines de plus en plus lucratifs, sans se soucier des conséquences sur notre avenir!!!
Une personne a dit que nous étions des mutants, certes, je suis d’accord, mais ce n’est que « par hasard et nécessité » sur des millions d’années et sans intérêts pervers et surtout financiers.

Crétois
5 années il y a

C’est très bien et très intéressant ce que vous écrivez.
Merci pour votre information et votre investissement avec M. DUPUIS pour notre santé.
L’au-delà vous le rendra le moment venu, je le crois et l’espere !
En attendant, plein de bonnes choses et continuez à nous informer sur la santé en lien avec la nature ! ?
??
Loïc

lucas delhaye
5 années il y a

Il ne faut pas craindre les OGM et la mutagenèse en général, ils peuvent même être bénéfique et sauver des vies, par exemple l’insuline pour les diabétiques est produite par des bactéries modifiées génétiquement pour produire de l’insuline humaine. De plus si les OGM sont bien utiliser il n’y a aucune raison pour qu’ils soit nocifs

Pierre
5 années il y a
Reply to  lucas delhaye

Ben voyons !

pascal27
5 années il y a

Bonjour
Merci à vous de transférer ces informations. Il y a des «  »évolutions » » tellement aberrantes et contrariantes qu’on en oublie l’information au fil du temps afin de rester positif. Mais les acharnés de la rentabilité et du monopole ne se fatiguent pas et de plus sont relayés par nos systèmes de gouvernance !! Il est bon de rappeler et rappeler ces infos afin de reculer la victoire de ces sapeurs de vie !!

MartineFredericq
5 années il y a

Bonjour,

Pas besoin de ce catastrophique.
Vous n’êtes pas sans savoir que nous-mêmes, les humains, somme des mutants et heureusement !!! sinon nous ressemblerions à une cellule unique !!!
Bàv

marsoin
5 années il y a

faux

Martine ORIENT-BOURDON
5 années il y a

Le monde et les hommes deviennent fous ! Et nous aussi dans la mesure ou nous cherchons comment vivre le plus sainement possible ! Nous avons un jardin où nous ne traitons rien; les fruits et les légumes sont ce qu’ils sont : tordus parfois, pas toujours très beaux souvent mais ils ont du gout (enfin pour l’instant!!!) nous échangeons entre amis et famille des graines de ces légumes et échangeons également les fruits de nos arbres etc…. mais pour combien de temps encore ?
Merci pour ces informations même si qulque part elles m’effraient. Martine

brando
5 années il y a

Je ne mange plus de pamplemousses, et
tant mieux, dans la mesure où certains sont
irradiés, comme le sont les jeunes pousses
du riz de Camargue afin d’éviter que le vent
les arrache quand elles sont trop longues.
Le pamplemousse diminue la synthèse du
cytochrome P450, enzyme de détoxification
hépatique, et peut, en conséquence, augmenter les effets secondaires de certains
médicaments hépatotoxiques, ainsi que ralentir la détoxification de l’alcool, alors
penser aussi à éviter le mélange « pamplemousse-rosé »…

Cédric Naneix
5 années il y a

Bonjour,

Simplement pour signaler que les sources (notes de bas de page) ne figurent pas au bas de la lettre dans la version email de cet article de Neo-Nutrition.

Autrement, un grand merci à vous, car j’ignorais intégralement 95% de ces informations!

Bien à vous!

Cédric Naneix