Masques : 3 choses à savoir pour éviter de respirer du plastique

Masques : 3 choses à savoir pour éviter de respirer du plastique

Les mesures contre la COVID-19 se durcissent et le port du masque se généralise dans tout le pays. À présent ce n’est pas uniquement dans les espaces clos qu’il devient obligatoire, mais aux abords des écoles, dans certaines rues très fréquentées, et même dans des villes entières comme Paris et sa petite couronne…

Ce masque si contraignant semble être la solution tout terrain du gouvernement pour stopper la propagation du virus.

Pourtant, ce bout de tissu présenté comme un accessoire de survie n’est pas sans danger pour notre santé.

Certains d’ailleurs ne seraient efficaces qu’une petite demi-heure.

D’autres favoriseraient les risques d’infections.

Masques jetables : seulement 30 minutes d’efficacité

À usage unique, les masques jetables, appelés masques à “trois plis”, sont les plus basiques disponibles sur le marché.

Vous les avez certainement déjà aperçus (ou portés) dans la rue ou dans les transports en commun.

En papier bleu ou blanc, ils sont souvent prisés par ceux qui doivent porter un masque toute la journée.

Pourtant ils ne possèdent pas de filtre comme les masques chirurgicaux et offrent ainsi très peu de protection contre les virus [1].

Comprenez qu’ils retiennent moins bien et moins longtemps les gouttelettes de projections.

Au bout de 30 minutes, ils deviennent humides et ils ne servent plus à rien [1].

Nous sommes bien loin des 4 heures annoncées par les autorités sanitaires…

Ce problème résulte directement de notre capacité à projeter une grosse quantité de
gouttelettes : 1 000/minute en moyenne [2].

Face à ce fort débit, votre masque jetable a bien dû mal à gérer le flux de postillons. Il se retrouve vite mouillé et donc complètement inutile.

97 % de particules non filtrées

Une mauvaise utilisation des masques jetables augmenterait par ailleurs les risques d’infections à cause de leur mauvaise filtration [3].

Un masque qui ne filtre plus, laisse passer 97 % des particules et cela dans les deux sens ! Il ne retient donc que 3 % des gouttelettes présentes dans l’atmosphère [4].

Sachant que les gouttelettes restent en suspension dans l’air 8 minutes ou plus, dans un espace clos et peuvent parcourir une distance de 6 mètres [4], vous risquez fortement d’être contaminé ou de transmettre le virus alors même que vous avez votre masque sur le nez !

Comment respirer du plastique l’air de rien

Les masques jetables ne sont pas biodégradables et mettent des siècles à se décomposer [5].

Un fléau pour la nature, mais aussi pour votre santé.

La plupart sont fabriqués avec du polypropylène, un dérivé du pétrole classé dans la catégorie des matières thermoplastiques [6].

Annoncé par le sigle PP, le polypropylène est utilisé ici comme une matière barrière étant hydrophobe. Il est donc en charge d’empêcher les micro-organismes de passer.

Présent déjà partout (dans les bouchons ou les emballages alimentaires), le polypropylène est réputé pour pénétrer facilement les aliments, même à froid [7].

Autrement dit, les particules de polypropylène peuvent se retrouver dans notre corps et cela sans contact direct. Ces particules sont alors capables de libérer des substances toxiques dans tout l’organisme [8].

Résultat : nous ingérons du plastique à notre insu [8].

Du plastique dans nos poumons ?

Il n’existe aucune étude qui démontre que le port prolongé du masque reste sans danger pour notre santé.

Nous savons cependant que le polypropylène est capable de rentrer dans notre organisme sans contact direct. Alors que se passe-t-il lorsque cette matière touche notre peau et se trouve à proximité de nos voies respiratoires ?

Peut-il s’introduire dans nos poumons ?

Nous observons déjà des éruptions cutanées plus ou moins prononcées chez les personnes portant un masque jetable durant plus de 4 heures par jour. Il s’agit principalement de rougeurs, de boutons ou encore de démangeaisons provoquées directement par le frottement du masque.

Des informations peu rassurantes qui remettent clairement en question l’enjeu économique qui se cache derrière la commercialisation des masques à usage unique…

Deux couches de tissus pour filtrer 80 % à 90 %
des particules

Si les masques jetables sont à proscrire, tous les masques en tissus ne se valent pas.

Depuis le déconfinement, une grande partie d’entre nous a confectionné ses propres masques.

Une belle initiative.

Malheureusement, nos “fait maison” peuvent ne pas répondre à tous les critères de protection nécessaires.

1 Ne vous trompez pas de tissu

Évitez les matières synthétiques telles que le polyester ou encore le néoprène. Optez plutôt pour du coton non tissé de préférence bio et de couleurs claires et sans motifs. Cela évite la présence de colorants chimiques qui peuvent venir irriter la peau.

2 Améliorez l’efficacité de votre filtre

Veillez également à prévoir au moins deux couches de tissus plutôt qu’une seule couche avec un tissu épais. Vous augmenterez ainsi l’efficacité du filtre de 80 % à 90 % selon la taille des particules [9].

3 Adaptez votre masque

L’ajustement au niveau du visage est également essentiel. Mal porté, ou mal confectionné, l’efficacité de votre masque est réduite de 60 % [9].

Aussi contraignant soit-il, le masque peut être une barrière collective non négligeable pour limiter la propagation du virus.

À condition de bien savoir le porter.

Car oui, il ne suffit pas de juste l’enfiler pour qu’il soit efficace.

Et nous sommes nombreux à mal l’utiliser…

Des erreurs d’utilisation quotidiennes qui peuvent être dangereuses pour votre santé.

Les connaissez-vous ?

Il en existe 4 fondamentales.

Je vous les dévoile en détail dans mon prochain article.

Bien à vous,

Eric Müller

Sources:

Les mesures contre la COVID-19 se durcissent et le port du masque se généralise dans tout le pays. À présent ce n’est pas uniquement dans les espaces clos qu’il devient obligatoire, mais aux abords des écoles, dans certaines rues très fréquentées, et même dans des villes entières comme Paris et sa petite couronne…Ce masque si contraignant semble être la solution tout terrain du gouvernement pour stopper la propagation du virus.Pourtant, ce bout de tissu présenté comme un accessoire de survie n’est pas sans danger pour notre santé.Certains d’ailleurs ne seraient efficaces <strong>qu’une petite demi-heure</strong>.<span style="text-decoration: underline;" data-mce-style="text-decoration: underline;">D’autres favoriseraient les risques d’infections</span>.Masques jetables : seulement 30 minutes d'efficacitéÀ usage unique, les masques jetables, appelés masques à “trois plis”, sont les plus basiques disponibles sur le marché.Vous les avez certainement déjà aperçus (ou portés) dans la rue ou dans les transports en commun.En papier bleu ou blanc, ils sont souvent prisés par ceux qui doivent porter un masque toute la journée.Pourtant ils ne possèdent pas de filtre comme les masques chirurgicaux et offrent ainsi très peu de protection contre les virus <sup>[1]</sup>.Comprenez qu’ils retiennent moins bien et moins longtemps les gouttelettes de projections.<strong>Au bout de 30 minutes, ils deviennent humides et ils ne servent plus à rien <sup>[1]</sup>.</strong>Nous sommes bien loin des 4 heures annoncées par les autorités sanitaires…Ce problème résulte directement de notre capacité à projeter une grosse quantité de<br /> gouttelettes : 1 000/minute en moyenne <sup>[2]</sup>.Face à ce fort débit, votre masque jetable a bien dû mal à gérer le flux de postillons. Il se retrouve vite mouillé et donc complètement inutile.97 % de particules non filtréesUne mauvaise utilisation des masques jetables augmenterait par ailleurs les risques d’infections à cause de leur mauvaise filtration <sup>[3]</sup>.<strong>Un masque qui ne filtre plus, laisse passer 97 % des particules et cela <u>dans les deux sens</u> !</strong> Il ne retient donc que 3 % des gouttelettes présentes dans l'atmosphère <sup>[4]</sup>.Sachant que les gouttelettes restent en suspension dans l’air 8 minutes ou plus, dans un espace clos et peuvent parcourir une distance de 6 mètres <sup>[4]</sup>, vous risquez fortement d’être contaminé ou de transmettre le virus alors même que vous avez votre masque sur le nez !Comment respirer du plastique l’air de rienLes masques jetables ne sont pas biodégradables et mettent des siècles à se décomposer <sup>[5]</sup>.Un fléau pour la nature, mais aussi pour votre santé.<strong>La plupart sont fabriqués avec du polypropylène, un dérivé du pétrole classé dans la catégorie des matières thermoplastiques <sup>[6]</sup>.</strong>Annoncé par le sigle PP, le polypropylène est utilisé ici comme une matière barrière étant hydrophobe. Il est donc en charge d’empêcher les micro-organismes de passer.Présent déjà partout (dans les bouchons ou les emballages alimentaires), le polypropylène est réputé pour pénétrer facilement les aliments, même à froid <sup>[7]</sup>.Autrement dit, les particules de polypropylène peuvent se retrouver dans notre corps et cela sans contact direct. Ces particules sont alors capables de libérer des substances toxiques dans tout l’organisme <sup>[8]</sup>.<strong>Résultat : nous ingérons du plastique à notre insu <sup>[8]</sup>.</strong>Du plastique dans nos poumons ?Il n’existe aucune étude qui démontre que le port prolongé du masque reste sans danger pour notre santé.Nous savons cependant que le polypropylène est capable de rentrer dans notre organisme sans contact direct. Alors que se passe-t-il lorsque cette matière touche notre peau et se trouve à proximité de nos voies respiratoires ?<strong>Peut-il s’introduire dans nos poumons ?</strong>Nous observons déjà des éruptions cutanées plus ou moins prononcées chez les personnes portant un masque jetable durant plus de 4 heures par jour. Il s’agit principalement de rougeurs, de boutons ou encore de démangeaisons provoquées directement par le frottement du masque.Des informations peu rassurantes qui remettent clairement en question l’enjeu économique qui se cache derrière la commercialisation des masques à usage unique…Deux couches de tissus pour filtrer 80 % à 90 %<br /> des particulesSi les masques jetables sont à proscrire, tous les masques en tissus ne se valent pas.Depuis le déconfinement, une grande partie d’entre nous a confectionné ses propres masques.Une belle initiative.Malheureusement, nos “fait maison” peuvent ne pas répondre à tous les critères de protection nécessaires.1 Ne vous trompez pas de tissuÉvitez les matières synthétiques telles que le polyester ou encore le néoprène. Optez plutôt pour du coton non tissé de préférence bio et de couleurs claires et sans motifs. Cela évite la présence de colorants chimiques qui peuvent venir irriter la peau.2 Améliorez l’efficacité de votre filtreVeillez également à prévoir au moins deux couches de tissus plutôt qu’une seule couche avec un tissu épais. <strong>Vous augmenterez ainsi l’efficacité du filtre de 80 % à 90 % selon la taille des particules <sup>[9]</sup>.</strong>3 Adaptez votre masqueL’ajustement au niveau du visage est également essentiel. <strong>Mal porté, ou mal confectionné, l’efficacité de votre masque est réduite de 60 % </strong><sup>[9]</sup>.Aussi contraignant soit-il, le masque peut être une barrière collective non négligeable pour limiter la propagation du virus.<strong>À condition de bien savoir le porter</strong>.Car oui, il ne suffit pas de juste l’enfiler pour qu’il soit efficace.Et nous sommes nombreux à mal l’utiliser…Des erreurs d’utilisation quotidiennes qui peuvent être dangereuses pour votre santé.<span style="text-decoration: underline;" data-mce-style="text-decoration: underline;">Les connaissez-vous ?</span><strong>Il en existe 4 fondamentales.</strong>Je vous les dévoile en détail dans mon prochain article.Bien à vous,Eric Müller
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souchon
2 années il y a

Des parents se regroupent, autour d’avocats, pour intenter une action . je vous donne leurs coordonnées. ensemble nous sommes plus forts:
je suis libre de respirer et parents 2021 . sur face book pour les consulter. Bon courage à tous.

Gaby
2 années il y a

Merci Éric.
Nous essayons de faire bouger les choses mais c très difficile. Les messages des médias sont tous les jours alarmistes, et la majorité des gens avalent leurs couleuvres sans même réfléchir quelques secondes. Le port du masque a été rendu obligatoire dans tous les établissements scolaires de Monaco à partir de 6 ans… c’est une véritable honte ! Un enfant qui se sentait mal en classe à cause du masque a même vomi dans son masque car son professeur a refusé qu’il le retire… les références de votre article vont sans doute nous aider à faire ouvrir les yeux à nos dirigeants…

lucienne.reinbold@hotmail.fr
2 années il y a

bjr , dès que je porte le masque ,je prends des quintes de toux et j’ai l’impression d’etouffement , ce qui fait que je le descend mi; narine; ce n’est peut etre pas à faire.

ement

MARTINI
2 années il y a

Cher éditeur bonjour,
il serai bon de dire qu’un foulard en coton imbibé d’huiles essentielles est 10 fois plus efficace que les masques dit chirurgicaux issue de contre façon.
Huiles essentielles à inhaler!
HE Niaouli 2 gouttes
HE Ravintsara 2 gts.
HE Pin sylvestre 2 gts.
HE Palmarosa 2 gts.
HE Thym à thymol 2 gts.

ces HE fonctionnent en synergie et détruisent le Covid-19 spontanément.
Mettre les HE sur la pointe du foulard qui n’est pas en contact avec la peau! ( sous le menton )
Le foulard attaché derrière le cou offre une bonne étanchéité sur le visage.

Cordialement Max

dominique
2 années il y a

Moi je põrte le masque sous le nez car je trouve qu’il est dangereux d’obstruer les voix respiratoires.
Surtout que le virus a énormément perdu de la virulence. On entend parler de nombre de cas d’asymptotiques mais pas de nombre de morts.

Sarah LENTY
2 années il y a

Je ne sais pas vous, mais moi, quand je suis venu au monde, je ne me souviens pas porter le masque.

rousseau béatrice
2 années il y a

Et le masque FFP2 ?
Qu’.en pensez-vous.
Merci pour votre réponse.

saffroy corinne
2 années il y a

bonjour je m’étonne que vous ne conseilliez pas de mettre une goutte d’HE de ravintsarra au centre du masque pour se protéger d’avantage …

Sarah LENTY
2 années il y a

Se protéger de quoi ?
D’un truc qui n’est pas plus létale qu »une grippe et qui touche les personnes en fin de vie ?
Au nom de quoi doit-on sacrifier l’avenir des jeunes générations pour sauver des gens qui, de toutes façons, mourront dans l’année. HONTEUX !
Avant, il m’arrivait d’entendre : je ne t’embrasse pas, j’ai la crève.
Maintenant, c’est : porte un masque, j’ai peut-être que j’ai la crève.

Marie-Jo
2 années il y a
Reply to  Sarah LENTY

Bonjour, d’accord avec vous, Sarah. De plus, ils font mourir les personnes âgées de solitude et à cause du manque de visites des proches.