Éco-anxiété : quand la planète vous empêche de dormir

Éco-anxiété : quand la planète vous empêche de dormir

Avez-vous du mal à trouver le sommeil ?
Vous réveillez-vous en pleine nuit sans réussir à vous rendormir ?
Avez-vous constaté qu’un rien vous angoisse ?
Broyez-vous du noir sans raison évidente ?
Ressentez-vous le besoin de vous reconnecter à la nature ?
Vous avez répondu oui à au moins 2 de ces questions ? Alors vous souffrez certainement d’éco-anxiété !

Éco quoi ?

Un mot bizarre pour décrire ce nouveau spleen de notre époque où l’angoisse de voir notre planète dépérir se répercute sur notre organisme [2].

Cela peut sembler farfelu, n’est-ce pas ?

Pourtant, il s’agit bien d’une nouvelle pathologie dont les autorités de santé commencent seulement à parler sous l’appellation de solastologie.

Une dépression qui touche 40% des personnes ayant subi une catastrophe climatique

95% des Français se disent inquiets à cause du réchauffement climatique [1].

L’éco-anxiété n’affecte pas que les militants hippies ou les écologistes engagés, elle touche 40% des personnes ayant subi, directement ou non, une catastrophe climatique [3].  Inondations, canicules, tempêtes, … toutes les perturbations climatiques sont concernées.

Comment est-ce possible ?

La fautive n’est autre que la crise écologique que nous sommes en train de vivre.

Certes, les scientifiques ont raison de nous alarmer sur la situation actuelle, mais lorsque vous êtes submergé d’informations stressantes, vous ne faites qu’augmenter les risques de développer ce nouveau mal-être.

Insomnies, crises d’angoisse,
déprime : des maux bien réels

La prise de conscience qu’il n’existe pas de plan B affecte directement votre santé psychique [3].

C’est comme si vous pensiez constamment à votre mort et qu’inconsciemment votre corps réagissait.

Vous ne vous en rendez même pas compte. Et c’est bien là tout le problème. L’éco-anxiété est une pathologie silencieuse.

Car c’est une chose d’avoir mal pour la planète, mais c’est autre chose de développer des maux anxiogènes.

Insomnies, crises d’angoisse, déprime, les symptômes sont bien réels [3-4]. 

Votre psy ne peut rien faire pour vous

Vous voilà face à des maux connus, dont la cause vous échappe. Alors que faire ?

Prendre un somnifère ? Un anxiolytique ? Consulter un professionnel de santé ?

Des solutions qui vous soulageront quelque temps, mais qui à terme peuvent vous rendre dépendant et entraîner de graves soucis de santé.

C’est comme si vous mettiez un bandage sur une plaie ouverte : vous ne faites que retarder les conséquences de l’hémorragie !

Et ce n’est pas votre psychologue qui saura vous aider. Beaucoup de thérapeutes se trouvent démunis face à leurs patients en souffrance. Ils connaissent mal le sujet et rares sont les spécialistes sachant déceler et traiter la solastologie [4].

9 solutions à tester avant de prendre un somnifère 

1. Plongez les mains dans la terre

Cela paraît saugrenu et pourtant votre meilleure option est de vous reconnecter à la nature.

Les spécialistes de l’éco-anxiété affirment que participer à une cause écologique ou simplement plonger les mains dans la terre aiderait à lutter contre cette nouvelle pathologie [4].

Sans pour autant devenir un écologiste engagé, mettez-vous au jardinage ou prenez simplement le temps de faire des « bains de forêts ».

Une étude japonaise révèle qu’il suffirait de pratiquer régulièrement  le Shinrin-yoku (promenades dans les bois) pour voir son stress fortement diminuer [5].

 2. Réchauffez-vous les pieds

Il s’agit d’une astuce toute simple qui résulte d’une étude très sérieuse.

Des scientifiques ont souhaité connaître les effets de la vasodilatation dans les mains et les pieds.

Ils ont ainsi découvert que porter des chaussettes pour dormir conserve la chaleur corporelle et agit directement sur la qualité de votre sommeil.

Les sujets qui avaient les pieds réchauffés ont non seulement eu un endormissement plus rapide (entre 5 et 10 minutes), mais ont également eu un sommeil plus réparateur. Ils ont en moyenne dormi une demi-heure de plus et se sont également moins réveillés durant la nuit [6].

3. Misez sur la mélatonine

Vous connaissez probablement cette hormone qui régule les cycles d’éveil et de sommeil.

Elle est intéressante car elle favorise l’endormissement et permet d’avoir un sommeil réparateur et de resynchroniser vos cycles sans créer d’accoutumance ni de dépendance.

Synthétisée par notre cerveau, la production de cette hormone peut être stimulée par des aliments comme la banane, les cerises, les flocons d’avoine, les tomates, le gingembre, l’orge ou encore l’ananas [7].

Vous pouvez aussi augmenter sa sécrétion en dormant dans une chambre plongée dans le noir ou en utilisant un masque pour les yeux.

Si vous optez pour une supplémentation, privilégiez les compléments qui ne dépassent pas
les
2 mg [8].

 4. Régulez votre GABA

Le GABA (acide gamma aminobutyrique) est un neurotransmetteur impliqué dans la régulation de la relaxation, de l’anxiété et du sommeil.

Souvent déficitaires lorsque vous dormez mal, les récepteurs GABA ont pour rôle de modérer l’activité cérébrale [9].

L’effet calmant des GABA est très utile pour ceux qui n’arrivent pas à se détendre, qui angoissent d’aller dormir et souffrent de sueurs nocturnes, de palpitations, ou encore de crampes d’estomac.

La prise de gélules de 750 à 1 500 mg avant le coucher peut ainsi aider votre corps et votre esprit à se relaxer tout au long de la nuit.

5. Optez pour un somnifère et un antidépresseur naturel

Lorsque vous associez la valériane avec la mélisse, vous obtenez un duo choc pour combattre vos anxiétés et vos insomnies.

La valériane est une plante qui a les mêmes effets que de faibles doses de barbituriques ou de benzodiazépines [12]. Deux puissants composants utilisés comme antidépresseurs, anxiolytiques ou somnifères.

La mélisse est quant à elle reconnue comme remède traditionnel pour réduire les troubles du sommeil et le stress.

Les quantités préconisées sont variables. Le dosage quotidien le plus courant se compose ainsi : 160 à 240 mg de mélisse + 360 mg de valériane.

La prise de mélatonine fait débat en France, mais reste efficace tant que vous ne dépassez pas
les 2 mg par jour.

Souvenez-vous, en 2018, l’Anses (l’Agence nationale de sécurité du médicament), avait alerté tous les médias en listant 90 effets indésirables liés à la consommation de compléments alimentaires contenant de la mélatonine [8].

Il était principalement question de troubles neurologiques tels que des syncopes, somnolences, maux de tête, et de troubles psychiques comme l’anxiété.

Des données à analyser avec précaution. Ces chiffres résultent d’une étude où, sur les 90 signalements, seuls 19 étaient suffisamment complets pour « faire l’objet
d’une étude d’imputabilité ».

6. Testez la L-Théanine

Issu de la racine du théier, il s’agit d’un acide aminé réputé pour ses bienfaits relaxants et pour augmenter la qualité et la profondeur du sommeil [13].

Sans risque de souffrir de somnolence [14], la L-Théanine se trouve en faible quantité (1 à 2% [15]) dans le thé blanc, le thé noir ou le thé matcha, mais ses effets peuvent vite être altérés [16].

Vous obtiendrez un meilleur résultat avec une supplémentation : 200 mg par jour 1 heure avant le coucher [17].

7. Régulez votre stress avec l’extrait de Rhodiola rosea

L’extrait de racine de Rhodiola Rosea intervient directement sur la production de vos hormones liées au stress. Ces dernières sont fréquemment déréglées durant la nuit (surtout chez les personnes âgées) et viennent perturber le sommeil.

Disponible et efficace en complément alimentaire, une supplémentation quotidienne de 50 à 170 mg peut être envisagée.

Des doses cependant variables qu’il convient d’ajuster en fonction de votre âge et de
votre santé [18 -19].

8. Gérez vos niveaux de sérotonine avec le 5-HTP

Souvent utilisée pour traiter la dépression, la tryptophane hydroxylase (5-HTP) est une enzyme limitant le taux de production de sérotonine. L’hormone responsable de vos humeurs.

Efficace pour réduire les insomnies, une supplémentation de 5-HTP permet également d’aider les personnes déprimées ou anxieuses à se sentir mieux [20].

En fonction de votre état d’anxiété, vous pouvez d’ailleurs ajuster vos apports en 5-HTP. Si vous vivez une journée particulièrement stressante, prenez 25 à 100 mg de 5-HTP avant le coucher. Vous éviterez ainsi de vous réveiller en pleine nuit [21-22].

Vous trouverez 2 types de 5-HTP : une issue de la plante griffonia et une autre issue du safran.

Certaines personnes trouveront la première plus efficace pour mieux dormir alors que d’autres préféreront la seconde.

N’hésitez pas à tester les deux afin de connaître celle qui vous convient le mieux.

Cependant avant d’envisager cette solution, consultez votre médecin. Il existe de nombreuses
contre-indications.

9. Évitez les erreurs classiques

Vous le savez certainement déjà, pour limiter les perturbations de votre sommeil, mieux vaut éviter les repas copieux ou trop alcoolisés. Essayez également de ne pas veiller trop tard devant vos écrans.

Quelque soit l’option que vous choisissez, prenez le temps de bien vous renseigner au préalable. Une supplémentation n’est jamais sans risque et dépend de l’état de santé de chacun.

Bien à vous,

Eric Müller

P.S. La supplémentation de mélisse associée avec de la valériane ne doit pas se faire sans avis médical. La valériane est contre-indiquée en cas de troubles hépatiques par exemple. Elle peut également être dangereuse pour les femmes enceintes, allaitantes ou encore les jeunes enfants. Avant d’essayer, consultez un professionnel de santé compétent.

Sources:

<span style="font-weight: 400;" data-mce-style="font-weight: 400;">Avez-vous du mal à trouver le sommeil ?<br /> </span><span style="font-weight: 400;" data-mce-style="font-weight: 400;">Vous réveillez-vous en pleine nuit sans réussir à vous rendormir ?<br /> </span><span style="font-weight: 400;" data-mce-style="font-weight: 400;">Avez-vous constaté qu’un rien vous angoisse ?<br /> </span><span style="font-weight: 400;" data-mce-style="font-weight: 400;">Broyez-vous du noir sans raison évidente ?<br /> </span><span style="font-weight: 400;" data-mce-style="font-weight: 400;">Ressentez-vous le besoin de vous reconnecter à la nature ?<br /> </span><span style="font-weight: 400;" data-mce-style="font-weight: 400;">Vous avez répondu </span>oui à au moins 2 de ces questions ? Alors vous souffrez certainement d’éco-anxiété !<i>Éco quoi ?</i>Un mot bizarre pour décrire ce nouveau spleen de notre époque où l’angoisse de voir notre planète dépérir se répercute sur notre organisme [2].Cela peut sembler farfelu, n’est-ce pas ?Pourtant, il s’agit bien d’une nouvelle pathologie dont les autorités de santé commencent seulement à parler sous l’appellation de solastologie.<strong>Une dépression qui touche 40% des personnes ayant subi une catastrophe climatique</strong><strong>95% des Français se disent inquiets à cause du réchauffement climatique [1].</strong>L’éco-anxiété n’affecte pas que les militants hippies ou les écologistes engagés, elle touche 40% des personnes ayant subi, directement ou non, une catastrophe climatique [3].  Inondations, canicules, tempêtes, … toutes les perturbations climatiques sont concernées.<span style="text-decoration: underline;" data-mce-style="text-decoration: underline;">Comment est-ce possible ?</span>La fautive n’est autre que la crise écologique que nous sommes en train de vivre.Certes, les scientifiques ont raison de nous alarmer sur la situation actuelle, mais lorsque vous êtes submergé d’informations stressantes, vous ne faites qu’augmenter les risques de développer ce nouveau mal-être.<strong>Insomnies, crises d’angoisse,<br /> </strong><strong>déprime : des maux bien réels</strong>La prise de conscience qu’il n’existe pas de plan B affecte directement votre santé psychique [3].C’est comme si vous pensiez constamment à votre mort et qu’inconsciemment votre corps réagissait.Vous ne vous en rendez même pas compte. Et c’est bien là tout le problème. L’éco-anxiété est une pathologie silencieuse.Car c’est une chose d’avoir mal pour la planète, mais c’est autre chose de développer des maux anxiogènes.<span style="font-weight: 400;" data-mce-style="font-weight: 400;">Insomnies, crises d’angoisse, déprime, </span><b>les symptômes sont bien réels</b> <span style="font-weight: 400;" data-mce-style="font-weight: 400;">[3-4]</span><span style="font-weight: 400;" data-mce-style="font-weight: 400;">.</span><span style="font-weight: 400;" data-mce-style="font-weight: 400;"> </span><strong>Votre psy ne peut rien faire pour vous</strong><span style="font-weight: 400;" data-mce-style="font-weight: 400;">Vous voilà face à des maux connus, dont la cause vous échappe. Alors que faire ?</span><span style="font-weight: 400;" data-mce-style="font-weight: 400;">Prendre un somnifère ? Un anxiolytique ? Consulter un professionnel de santé ?</span><strong>Des solutions qui vous soulageront quelque temps, mais qui à terme peuvent vous rendre dépendant et entraîner de graves soucis de santé.</strong>C’est comme si vous mettiez un bandage sur une plaie ouverte : vous ne faites que retarder les conséquences de l’hémorragie !Et ce n’est pas votre psychologue qui saura vous aider. Beaucoup de thérapeutes se trouvent démunis face à leurs patients en souffrance. Ils connaissent mal le sujet et rares sont les spécialistes sachant déceler et traiter la solastologie [4].<strong>9 solutions à tester avant de prendre un somnifère </strong><strong>1. Plongez les mains dans la terre</strong><span style="font-weight: 400;" data-mce-style="font-weight: 400;">Cela paraît saugrenu et pourtant votre meilleure option est de </span><b>vous reconnecter à la nature</b><span style="font-weight: 400;" data-mce-style="font-weight: 400;">.</span><span style="font-weight: 400;" data-mce-style="font-weight: 400;">Les spécialistes de l’éco-anxiété affirment que participer à </span>une cause écologique ou simplement plonger les mains dans la terre aiderait à lutter contre cette nouvelle pathologie [4].Sans pour autant devenir un écologiste engagé, mettez-vous au jardinage ou prenez simplement le temps de faire des « bains de forêts ».Une étude japonaise révèle qu’il suffirait de pratiquer régulièrement  le Shinrin-yoku (promenades dans les bois) pour voir son stress fortement diminuer <span style="font-weight: 400;" data-mce-style="font-weight: 400;">[5]</span><span style="font-weight: 400;" data-mce-style="font-weight: 400;">.</span><strong> 2. Réchauffez-vous les pieds</strong><span style="font-weight: 400;" data-mce-style="font-weight: 400;">Il s’agit </span>d’une astuce toute simple<span style="font-weight: 400;" data-mce-style="font-weight: 400;"> qui résulte d’une </span>étude très sérieuse<span style="font-weight: 400;" data-mce-style="font-weight: 400;">.</span>Des scientifiques ont souhaité connaître les effets de la vasodilatation dans les mains et les pieds.Ils ont ainsi découvert que <strong>porter des chaussettes pour dormir</strong> conserve la chaleur corporelle et agit directement sur la qualité de votre sommeil.Les sujets qui avaient les pieds réchauffés ont non seulement eu un endormissement plus rapide (entre 5 et 10 minutes), mais ont également eu un sommeil plus réparateur. Ils ont en moyenne dormi une demi-heure de plus et se sont également moins réveillés durant la nuit [6].<strong>3. Misez sur la mélatonine</strong><span style="font-weight: 400;" data-mce-style="font-weight: 400;">Vous connaissez probablement cette hormone </span>qui régule les cycles d’éveil et de sommeil.Elle est intéressante car elle favorise l’endormissement et permet d’avoir un sommeil réparateur et de resynchroniser vos cycles sans créer d’accoutumance ni de dépendance.<span style="font-weight: 400;" data-mce-style="font-weight: 400;">Synthétisée par notre cerveau, la production de cette hormone peut être stimulée par des aliments comme la banane, les cerises, les flocons d’avoine, les tomates, le gingembre, l’orge ou encore l’ananas </span><span style="font-weight: 400;" data-mce-style="font-weight: 400;">[7]</span><span style="font-weight: 400;" data-mce-style="font-weight: 400;">.</span><span style="font-weight: 400;" data-mce-style="font-weight: 400;">Vous pouvez aussi augmenter sa sécrétion en dormant dans une chambre plongée dans le noir ou en utilisant un masque pour les yeux.</span><span style="font-weight: 400;" data-mce-style="font-weight: 400;">Si vous optez pour une supplémentation, privilégiez les compléments qui ne dépassent pas<br /> les </span>2 mg [8].<strong> 4. Régulez votre GABA</strong>Le GABA (acide gamma aminobutyrique) est un neurotransmetteur impliqué dans la régulation de la relaxation, de l’anxiété et du sommeil.Souvent déficitaires lorsque vous dormez mal, les récepteurs GABA ont pour rôle de modérer l’activité cérébrale [9].L’effet calmant des GABA est très utile pour ceux qui n’arrivent pas à se détendre, qui angoissent d’aller dormir et souffrent de sueurs nocturnes, de palpitations, ou encore de crampes d’estomac.La prise de gélules de 750 à 1 500 mg<span style="font-weight: 400;" data-mce-style="font-weight: 400;"> avant le coucher peut ainsi aider votre corps et votre esprit à se relaxer tout au long de la nuit.</span><strong>5. Optez pour un somnifère et un antidépresseur naturel</strong>Lorsque vous associez la valériane avec la mélisse, vous obtenez un duo choc pour combattre vos anxiétés et vos insomnies.La valériane est une plante qui a les mêmes effets que de faibles doses de barbituriques ou de benzodiazépines [12]. Deux puissants composants utilisés comme antidépresseurs, anxiolytiques ou somnifères.La mélisse est quant à elle reconnue comme remède traditionnel pour réduire les troubles du sommeil et le stress.Les quantités préconisées sont variables. Le dosage quotidien le plus courant se compose ainsi : 160 à 240 mg de mélisse + 360 mg de valériane.La prise de mélatonine fait débat en France, mais reste efficace tant que vous ne dépassez pas<br /> les 2 mg par jour.Souvenez-vous, en 2018, l’Anses (l'Agence nationale de sécurité du médicament), avait alerté tous les médias en listant 90 effets indésirables liés à la consommation de compléments alimentaires contenant de la mélatonine [8].Il était principalement question de troubles neurologiques tels que des syncopes, somnolences, maux de tête, et de troubles psychiques comme l’anxiété.Des données à analyser avec précaution. Ces chiffres résultent d’une étude où, sur les 90 signalements, seuls 19 étaient suffisamment complets pour « faire l’objet<br /> d’une étude d’imputabilité ».<strong>6. Testez la L-Théanine</strong>Issu de la racine du théier, il s’agit d’un acide aminé réputé pour ses bienfaits relaxants et pour augmenter la qualité et la profondeur du sommeil [13].Sans risque de souffrir de somnolence [14], la L-Théanine se trouve en faible quantité (1 à 2% [15]) dans le thé blanc, le thé noir ou le thé matcha, mais ses effets peuvent vite être altérés [16].Vous obtiendrez un meilleur résultat avec une supplémentation : 200 mg par jour 1 heure avant le coucher [17].<strong>7. Régulez votre stress avec l’extrait de Rhodiola rosea</strong>L’extrait de racine de Rhodiola Rosea intervient directement sur la production de vos hormones liées au stress. Ces dernières sont fréquemment déréglées durant la nuit (surtout chez les personnes âgées) et viennent perturber le sommeil.Disponible et efficace en complément alimentaire, une supplémentation quotidienne de 50 à 170 mg peut être envisagée.Des doses cependant variables qu’il convient d’ajuster en fonction de votre âge et de<br /> votre santé [18 -19].<strong>8. Gérez vos niveaux de sérotonine avec le 5-HTP</strong>Souvent utilisée pour traiter la dépression, la tryptophane hydroxylase (5-HTP) est une enzyme limitant le taux de production de sérotonine. L’hormone responsable de vos humeurs.Efficace pour réduire les insomnies, une supplémentation de 5-HTP permet également d’aider les personnes déprimées ou anxieuses à se sentir mieux [20].En fonction de votre état d’anxiété, vous pouvez d’ailleurs ajuster vos apports en 5-HTP. Si vous vivez une journée particulièrement stressante, prenez 25 à 100 mg de 5-HTP avant le coucher. Vous éviterez ainsi de vous réveiller en pleine nuit [21-22].Vous trouverez 2 types de 5-HTP : une issue de la plante griffonia et une autre issue du safran.Certaines personnes trouveront la première plus efficace pour mieux dormir alors que d’autres préféreront la seconde.N’hésitez pas à tester les deux afin de connaître celle qui vous convient le mieux.Cependant avant d’envisager cette solution, consultez votre médecin. Il existe de nombreuses<br /> contre-indications.<strong>9. Évitez les erreurs classiques</strong><span style="font-weight: 400;" data-mce-style="font-weight: 400;">Vous le savez certainement déjà, pour limiter les perturbations de votre sommeil, mieux vaut éviter les repas copieux ou trop alcoolisés. Essayez également de ne pas veiller trop tard devant vos écrans.</span><span style="font-weight: 400;" data-mce-style="font-weight: 400;">Quelque soit l’option que vous choisissez, prenez le temps de bien vous renseigner au préalable. Une supplémentation n’est jamais sans risque et dépend de l’état de santé de chacun.</span><span style="font-weight: 400;" data-mce-style="font-weight: 400;">Bien à vous,<br /> </span><span style="font-weight: 400;" data-mce-style="font-weight: 400;">Eric Müller</span><span style="font-weight: 400;" data-mce-style="font-weight: 400;">P.S. La supplémentation de mélisse associée avec de la valériane ne doit pas se faire sans avis médical. La valériane est contre-indiquée en cas de troubles hépatiques par exemple. Elle peut également être dangereuse pour les femmes enceintes, allaitantes ou encore les jeunes enfants. Avant d’essayer, consultez un professionnel de santé compétent.</span>
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