On entend partout que le vin rouge est bon pour la santé.
Que le verre de vin rouge quotidien est le secret de longévité des centenaires en France, en Italie et en Espagne.
Mais pourquoi ne pas boire du jus de raisin ?
Il est fait avec les mêmes fruits et ne contient pas d’alcool. C’est tout bénef !
Fausse bonne idée
Le Dr A. Trichopoulou, de l’université d’Athènes, résume le problème ainsi [1] :
La différence entre le vin et le jus de raisin vient de la fermentation du vin.
À la base, le raisin est naturellement riche en sucre, qu’on appelle le fructose.
On ajoute des levures qui vont transformer tout le fructose en alcool.
Le vin est donc moins sucré que le jus raisin. C’est particulièrement vrai des vins secs.
Or vous savez que nous consommons déjà trop de sucre et glucides au quotidien.
Certes, l’alcool sera transformé en glucose (sucre) dans notre corps. Mais l’effet du vin rouge sur le taux de sucre sanguin est négligeable comparé au verre de jus de fruit (par exemple : jus de raisin) [2].
La vérité sur les jus de fruits
Tous les jus de fruits sont très riches en sucre. Même bio, il n’est pas rare qu’un jus de fruit contienne autant de sucre qu’un coca-cola.
Par ailleurs, le jus de raisin se boit en quantités bien supérieures au vin.
C’est pourquoi aucun nutritionniste sérieux ne recommande le jus de raisin. Ou, à la rigueur, en petites quantités.
Les antioxydants du raisin se trouvent dans sa peau
De plus, les antioxydants tant recherchés dans le vin se trouvent dans la peau du raisin.
Le vin rouge est écrasé (foulé avec les pieds) puis fermenté lentement avec la peau, la chair et les pépins. Il contient donc un maximum d’antioxydants.
Le vin blanc est pressé puis fermenté seul (sans la peau, la chair, ni les pépins). C’est pourquoi il est moins riche en antioxydants.
Le jus de raisin peut être fabriqué à base de raisin pressé seul – sans utiliser la peau, la chair, et les pépins. Il sera alors pauvre en antioxydants.
Si la peau entre dans la fabrication, elle sera cuite, ce qui détruit la plupart des antioxydants.
Le débat autour du resvératrol
Un polyphénol antioxydant bien connu du vin rouge est le resvératrol.
On peut le retrouver aussi dans le jus de raisin – s’il a été préparé avec la peau.
À l’origine on le retrouve dans la peau du raisin noir. Il est utilisé par la vigne pour se défendre contre un champignon appelé Botrytis cinerea.
Le resvératrol est souvent présenté comme une substance miracle.
En effet, en 2001, une étude démontre que le resvératrol augmente de 50 % l’espérance de vie de Caenorhabditis elegans, un petit ver transparent d’un millimètre de longueur, ou de Drosophila melanogaster, une mouche, via l’activation d’une protéine appelée SIRT1.
Cependant, une autre équipe de recherche a démontré que les animaux utilisés vivent plus longtemps à cause d’une mutation génétique qui n’a rien à voir avec le resvératrol.
Ce fut l’origine d’une polémique qui n’est pas encore résolue :
Les uns affirment que le resvératrol et le gène SIRT1 sont le secret de la longévité.
Les autres rétorquent qu’il s’agit en fait de SIRT6.
Les derniers disent que tout ça n’est qu’une arnaque pour vendre des compléments de resvératrol [3].
Le fait est que le resvératrol reste encore mal connu. L’état actuel des connaissances ne permet pas de préciser son champ d’action sur la santé.
Par ailleurs, le Dr Guarente explique que la quantité de resvératrol varie énormément d’un vin rouge à l’autre. C’est quasiment imprévisible.
Remplacer le vin par du jus de raisin : probablement une mauvaise idée
Le dernier problème du jus de raisin est que, contrairement au vin, il n’y a pas d’études montrant son action positive sur la santé.
Il est donc très difficile de le recommander tel quel.
Ainsi, je lève mon verre (de rouge) à votre santé pour l’année 2017 !
Eric Müller
Il existe du vin noir sans alcool et faible en sucre (contrairement au jus de raisin)
Les vins rouges les plus riches en résvératrol sont les vins de Pinot noir
Tapez « pinot noir sans alcool » dans Google pour en trouver
Bonsoir,
Je viens de lire avec attention votre article relatif au vin rouge et au jus de raisin.
Je sais que le raisin contient de nombreux éléments actifs pour la santé, et, personnellement, j’apprécie de manger les grains de raisin en les cueillant dans la vignes. Je peux vous assurer que je me régale quand les grappes sont mûres. Quel plaisir de croquer les grains gorgés de soleil. Et tellement meilleur quand le raisin est cultivé dans le jardin sans apport chimique.
Au plaisir de vous lire,
J’ai suivi des patients avec une C . R. P. très élevée et j’ai eu des résultats très significatifs (diminutions importantes ) en prescrivant du resvératrol ( peu être un hasard comme tout ce qui n’émane pas de BIG PHARMA )
Bonsoir,
Je viens de lire votre réponse, et, je ne comprends pas l’acronyme que vous utilisez dans votre commentaire.
Pourriez-vous nous dire ce qu’est la C.R.P ?
Merci d’avance,
Bonne fin de semaine
Cher Monsieur,
Je lis toujours avec beaucoup d’intérêt toutes les informations reçues de la part de Néo-nutrition. Ce contenu, par contre, m’irrite un peu et en voici les trois raisons, que je me permettrai d’illustrer de façon très peu exhaustive par des articles en vert et des témoignages de malades de l’alcool en bleu.
-Je doute fort que le jus de raisin provienne de raisin sans peau ni pépin.
-L’alcool est un fléau dont vous n’avez peut-être pas idée et il passe aussi par la consommation de vin qui devient très souvent excessive de façon imperceptible chez un très grand nombre, bien plus grand que l’on ne pense, personne n’étant vraiment conscient de ses excès. Or vous n’évoquez jamais, comme d’ailleurs tous les médias ou autres organismes, les limites à ne jamais dépasser (1 à 2 verres de vin de 10cl par jour) ; par contre vous insistez sur la quantité de jus de raisin consommé de façon trop importante à cause du sucre qu’il contient, alors qu’on n’a jamais vu d’accidents de voiture, de violences, de familles désintégrées, d’agressions, de chômage, de dé-socialisation, etc. sous l’effet du jus de raisin, même bu en quantité.
-Vous n’évoquez pas non plus l’indispensable choix d’un vin dont le raisin doit être très peu traités aux pesticides et autres produits chimiques.
Le vin doit être consommé avec une extrême modération : vous évoquez un verre de vin, mais de quelle contenance et à quelle fréquence Je suis sûre que vous seriez très triste que vos conseils donnent des alibis et des arguments à ceux qui boivent ou boiront trop, car l’alcool fonctionne comme toutes les drogues (cf L’addiction vue par un court-métrage glaçant : https://www.youtube.com/watch?v=UyBd4Su1q_w&sns=fb ).
« On ne le souhaite évidemment pas à ceux qui déclarent boire un ou deux verres de vin par jour, mais contrairement à une idée reçue, même ce niveau modéré de consommation peut avoir des conséquences sur la santé.
En janvier dernier, le comité de prévention des cancers de la puissante Société américaine de cancérologie (Asco) faisait le bilan des liens entre alcool et cancer. « Clairement, les plus grands risques sont concentrés sur les catégories de ceux qui boivent beaucoup ou modérément, peut-on lire dans le Journal of Clinical Oncology. Cependant, certains risques de cancers persistent même à des petites consommations », ajoutent les auteurs. À chacun de faire ses choix en étant correctement informé des risques qu’il prend pour sa santé. L’Asco signale donc un risque accru avec des consommations faibles, de 10 grammes d’alcool consommé chaque jour, pour des cancers de l’œsophage (+ 30%), de l’oropharynx (+ 17%) ou du sein (+ 5%). Pour ce dernier, les auteurs précisent que l’augmentation est de 5 % avant la ménopause et 9 % après. En revanche, les chercheurs ne retrouvent pas d’augmentation du risque de cancer colorectal, du foie ou du larynx, à ces niveaux de consommation faible.
Rappelons que les médecins tiennent compte des volumes pour distinguer les alcools plus ou moins forts et standardiser l’impact de la quantité d’alcool à métaboliser pour l’organisme. Ainsi 10 g d’alcool correspondent à 2,5 cl de pastis ou de whisky (40°) mais aussi à 25 cl de bière à 5° (un demi) ou 10 cl de vin à 12° (verre ballon). »
« Boire », c’est ingérer de l’alcool, dès le premier verre, quelle que soit la composition des boissons alcoolisées, sucrées ou brutes, alcools forts, dilués ou mélangés, bières, mais aussi vin, ce qui commence enfin -mais à peine- à être ouvertement évoqué. (Bonjour, Depuis 2 ans, je lutte contre mon manque de contrôle avec l’alcool et plus spécifiquement le vin. En effet, je bois tous les soirs entre 4/5 verres de vins blanc rose ou rouge. En dehors des repas. Le week-end je peux aller à une bouteillerie boire plus. J’ai 54 ans, et je bois depuis 25 ans. J’ai fait une cure, je suis suivie par un psy, je vais aux réunions des AA. Bref, j’essaie de tout mettre en œuvre pour diminuer ma consommation sachant que chez les Aa il n’y a que l’abstinence qui est possible et cela m’effraye. Un psychologue m’a parlé de ce forum. Comment trouver un prescripteur de baclofène ? J’habite dans les Yvelines. Merci pour votre aide)
Les boissons alcoolisées sont devenues au fil des âges des produits culturels, historiques. Elles sont proposées partout. Dans notre société, l’alcool est omniprésent.
Elles sont bien sûr agréables, mais chimiquement agressives et toxiques pour tous les organes du corps qu’elles traversent via la circulation sanguine, la muqueuse buccale et l’œsophage, l’estomac et les intestins et avec des :
Effets psychotropes (que n’a pas le tabac), désinhibants certes, mais qui peuvent aussi, et malheureusement souvent, conduire à des outrances et des violences, à la dépression, à la dépendance physique et psychologique, la perte de la confiance en soi, une grande dévalorisation, l’isolement, etc. Effets sur le cerveau et le système nerveux, sur la mémoire (https://www.addictaide.fr/alcool-il-noie-litteralement-lhippocampe/ :Attention, même une consommation modérée peut endommager le cerveau, alerte cette étude qui révèle des signes de « rétrécissement » cérébral par scans et des baisses de performance cognitive, par tests. Ses conclusions, présentées dans le British Medical Journal précisent en effet les dommages d’une consommation modérée mais soutenue pendant de nombreuses années, sur les zones du cerveau liées à la mémoire et à la fonction cognitive. Et plus la quantité d’alcool consommée par semaine augmente, plus ce risque de dommages au cerveau est élevé, et en particulier sur la mémoire. Une association qui n’est pas retrouvée chez les buveurs « légers » (moins de 7 unités par semaine) mais au-delà de ce seuil de consommation : ainsi, les personnes qui consomment de l’alcool en quantités modérées (et élevées bien sûr) présentent une diminution plus rapide des scores à certains tests cognitifs.
Osera-t-on un jour une corrélation entre l’alcool et Alzheimer ou Parkinson ?)
Effets sur le foie
Effets sur le pancréas
Effets sur l’estomac et les muqueuses
Effets sexuels
Effets sur les vaisseaux et le cœur (hypertension, douleurs, hémorroïdes, AVC, atteinte du muscle cardiaque, palpitations)
Effets cancérigènes (foie, pancréas, gorge, œsophage)
Effets sur la moelle osseuse
Pardon de vous avoir importuné avec mes mots, mais il me semblait très utile de faire ce point sur un sujet aussi sensible.
En vous remerciant pour le travail si intéressant que vous faites, je vous prie de croire, cher Monsieur, en mes sentiments les meilleurs.
Hélène de Berranger
Bonjour,
Votre lettre ressemble beaucoup à une incitation à l’alcoolisme.
Dire que comme aucune étude ne démontre les bienfaits du jus de raisin il est préférable de boire du vin ressemble beaucoup aux manoeuvres de Big Pharma.
Je continuerai de boire 1 verre de pure jus de fruits bio par jour et 0 verre de vin, qui m’indispose.
Cher Monsieur Muller,
Je lis vos articles avec intérêt. Merci pour ce dernier. Une précision d’importance, l’alcool absorbé par l’organisme ne sera jamais transformé ensuite en glucose mais sera soit transformé en graisse, soit brûlé dans le cycle de l’acide citrique. C’est une bonne nouvelle car l’alcool ne peut pas faire augmenter le taux de sucre dans le sang, l’un des phénomènes principaux qui peuvent mener à l’obésité et aux maladies cardiovasculaires.
Respectueusement et cordialement
Commentaire en qualité d’ancien viticulteur vinificateur et depuis 4 générations. Votre article en ce qui concerne l’élaboration du vin est d’une nullité crasse : le vin n’a pas besoin de levure pour fermenter, le moût fermente tout seul, à tel point que pour avoir du jus de raisin il faut bloquer la fermentation naturelle et spontanée du moût par des additifs. Pour faire du vin blanc (avec des raisins blancs bien sûr), on n’enlève pas la peau et les pépins, il suffit de ne pas laisser macérer les grappes et de presser de suite la vendange. (Pour faire le vin rosé, soit on presse de suite des grappes rouges sans les laisser macérer, soit on utilise du raisin blanc qu’on laisse macérer). Il y a belle lurette qu’on ne foule plus avec les pieds, mais j’ai connu cette époque.
Bonjour,et le raisin sec qu’en pensez-vous ? Merci
Tout à fait d’accord avec cette lettre. A noter que la concentration de resveratrol est plus élevée dans les vins moins cher parce que le pressurage mécanique poussé en extrait davantage que les grand premier cru qui sont souvent du « vin de goutte ».
D’autre part le rapport longévité et vin n’est pas tout à fait claire. Une étude danoise a vérifié au hasard les tickets de caisse de nombreux client et a constaté que ceux qui achetaient du vin achetaient aussi plus de légumes, fruits etc..
En cas de doute, le bénéfice devra quand même aller au vin et ..à votre santé!
j’extrais mon jus avec la peau et les pépins………………………
Mais je bois du vin rouge aussi! !
Vous recommandez des vins secs mais quels sont les vins rouges les plus secs ?
Resvératrol ou pas, le gros problème du vin reste la teneur en alcool. Avec le réchauffement, les degrés ont tendance à monter. Il devient difficile de trouver des vins inférieurs à 12,5%. Il faut rappeler que l’alcool est un cancérigène notoire. Toute la propagande du lobby viticole ne changera rien à cet état de fait;
En outre, il y a la présence de résidus de pesticides qui « empoisonnent » au vrai sens du terme la plupart des vins (hors viticulture bio). Un tableau édifiant avait été publié il y a quelques années par l’UFC.
Compte-tenu de cela, la consommation de vin devrait être plus que modérée, les inconvénients dus à l’alcool l’emportant sur les avantages.
Bonjour. Svp, vous parlez de jus de raisin naturel ou bien du jus de commerce, riche en sucre?
Merci
Que faire alors, nous ne savons plus ce qui est bon pour notre santé. Vin bio ou raisin quand c’est la saison?
Bonjour, j’élargis à votre vidéo qui concerne la guerre entamée par les lobbies pharmaceutiques contre les médecines naturelles, ils défendent leurs commerces…comme vous le faites vous, en faisant miroiter des solutions naturelles à certaines maladies graves, sans divulguer ces remèdes pour vendre votre livre… D’un côté des trusts qui s’arrangent pour que l’on ne guérisse pas, de l’autre quelqu’un qui SAIT comment guérir, qui appâtent pour faire commerce de son savoir….
On ne vous appâte pas, on vous《aguiche!》
À la vôtre! et à celle d’Eric!
Bonne Année!
M@ge
Vous continuez à appeler «vidéos» des documents qui sont simplement «audios». C’est énervant!
Merci pour vos mails…
une question :
Partout on lit qu’il ne faut pas boire de jus d’orange le matin car il est soit disant tout aussi sucré que du coca. cependant il n’a pas la même composition que le coca et d’autre part il y a jus d’orange (pur jus d’orange sans sucre ajouté) et jus d’orange(à base de concentré) et jus d’orange fait maison(orange pressée) … alors serait-ce que même les oranges pressées sont aussi nocives donc à proscrire de notre alimentation alors que l’on dit de manger des fruits et légumes tous les jours???????????
Merci pour vos réponses
Le jus d’orange pressé est excellent pour la santé, mais il ne faut pas le boire au réveil à jeun car vous agressez votre estomac qui est VIDE ……
Le jus d’orange pressé est à boire dans la matinée… doucement, sans se jeter dessus !!!!
Le jus d’orange doit être BU JUSTE APRES l’avoir PRESSE.
RESUMONS : le jus d’orange pressé doit être bu dès qu’il est pressé, et dans la matinée, et lentement.
Que pensez-vous du vin sans alcool ?
Je ne bois que très peu de jus de fruit à cause du sucre…. et je ne peux pas boire de vin à cause des SULFITES dont je suis allergique.
Alors que j’aime un bon verre de vin…. mais pourquoi faut-il que l’on rajoute des sulfites ? (comme dans les crevettes cuites… les crustacés cuits… ce qui , je vous l’accorde , un autre sujet.)
Bonjour et bonne année 2017 pour tt votre équipe. Je suis une pationnée de vos articles. Cependant j’aimerai en savoir plus concernant le raisin, les OPC, les cures de raisins, les produits de beauté et SPA cure au raisin »Caudaline », la cure de raisin en septembre et ses bienfaits…
Pouvez vs ns en faire un dossier.
Merci d’exister avec votre équipe… je ne rate pas une ligne…
Bien à vous. Monique Khélif de Munich en Bavière.
BONJOUR.
MERCI POUR VOTRE LETTRE NEO-NUTRITION.
QUESTION: VOUS NE PARLEZ PAS DU VIN ROSE,QU’EN EST-IL DU PROCEDE DE FABRICATION ET AINSI DES BIENFAITS OU NON PAR RAPPORT AU VIN ROUGE.
Je suis très déçue.
J’adore le jus de raisin et le vin me laisse indifférente. Surtout que la plupart sont de qualité médiocre ou sont plein de pesticides. D’autre part, étant une grosse migraineuse, j’espérais que le jus de raisin était une bonne alternative. Avez vous déjà essayé de trouver un vin sans nitrites? C’est un casse tête.
Finalement, je pense que de bonnes grappes de raisins bio feront l’affaire.
Juste 1 mot sur le jus de raisin : c’est certainement le plus sucre, -250g/l- il est fortement deconseille aux diabetiques et a tous ceux qui ont deja atteint la limite glycemique. Sa faible teneur en acides le rend facilement ecoeurant.
Dernier argument : historiquement il arrive loin derriere le vin.
Pourquoi ne parlez-vous pas du vin sans alcool?
Vous dites que le vin contient une richesse d’oligoéléments de bonnes choses pour la santé etc. mais le problème c’est l’alcool qui conduit à l’ivresse et qui détruit les cellules du corps…Toutes les études le confirment. Alors?
Ayant enseigne l’oenologie, je veux apporter qq complements:
> le foulage ne se fait plus aux pieds depuis 60 ans,
mais dans un fouloir-egrappoir qui separe simultanement les rafles.
> la cuvaison depend de la qualite du vin, soit entre 2 et 10 j (grands crus)
> les vins de garde passent de 6 a 18 mois en fut de chene neuf qui leur apporte notamment des tanins, on s’eloigne donc du jus de raisin
> le nocif est le botrytis grisea, responsable de la pourriture grise, le cynerea est bienvenu pour les vendanges tardives-Sauternes-et la pouriture noble
Pour accompagner un foie gras j’ai ouvert 1 chateau-chalon 2000 -6 ans de fut- que ne peut remplacer aucun jus de raisin
Meilleurs vœux 2017 et Sante
Juste une petite remarque :
J’espère qu’avant de fouler les raisins avec leurs pieds, ceux-ci sont plus que propres !!?