Cloner des chèvres : la solution pour produire un médicament anti-cancer efficace et bon marché ?

Cloner des chèvres : la solution pour produire un médicament anti-cancer efficace et bon marché ?

Alors que j’effectuais mes recherches sur les dernières thérapies expérimentales pour traiter le cancer, j’ai découvert une nouvelle étonnante que je souhaitais au plus vite partager avec vous.

Elle nous vient de l’autre bout du monde, de Nouvelle-Zélande, où des chercheurs ont réussi à créer un lait aux propriétés anti-cancer [1].

Des scientifiques néo-zélandais ont génétiquement modifié des chèvres afin qu’elles produisent un lait contenant des anticorps monoclonaux, des protéines spécifiques qui agissent uniquement sur des cellules ciblées.

J’ai tendance à voir d’un mauvais œil les manipulations génétiques animalières.

À chaque fois que je lis qu’on est capable de créer une vache sans corne, un poulet immunisé ou encore des cochons plus musclés [2], je m’interroge sur la logique scientifique et le bien-fondé de ces transformations.

Cependant, cette étude mérite d’être suivie avec attention.

Enfin un lait bon pour votre santé

Alors que les bienfaits du lait sont largement contestés, celui-ci pourrait devenir un médicament anticancéreux moins coûteux.

Tout a été fondé sur l’hypothèse que les chèvres peuvent en quelque sorte être « transformées, programmées » pour produire un lait modifié.

Le choix d’exploiter des chèvres plutôt qu’un autre animal n’a pas été fait au hasard puisque ces bovidés sont capables de produire en moyenne 3 litres de lait par jour soit 925 litres par an [3].

L’étude menée par le chercheur Goetz Laible à l’institut de recherche public AgResearch, s’est principalement concentrée sur une protéine complexe, le cétuximab appelé également mab.

Le cétuximab agit directement sur les cellules cancéreuses.

Elle est actuellement utilisée pour traiter les cancers colorectaux (du côlon et du rectum) et les carcinomes épidermoïdes de la tête et du cou [4].

En France, les cancers du côlon et du rectum sont très fréquents aussi bien chez l’homme que chez la femme. Ils sont d’ailleurs la deuxième cause de décès par cancer, tous sexes confondus [5].

Des statistiques qui interpellent, sachant que ces types de cancers se traitent très bien lorsqu’ils sont décelés à temps.

La Santé Public de France estime même à 63 % le taux de survie à 5 ans [5].

Comment transformer du lait en médicament
anti-cancer ?

L’équipe néo-zélandaise a réussi à introduire un gène dans des embryons caprins afin d’obtenir la fabrication de cétuximab directement dans leurs glandes mammaires.

Ensuite, ils ont suivi le protocole de clonage du mouton Dolly.

C’est ainsi que les femelles issues de cette expérience ont commencé à produire environ 10 grammes de mab par litre de lait [6].

Ces chèvres capables de fournir plus de 10 kg de cétuximab par an

Jusqu’à présent, cet anticorps monoclonal est produit par des cellules de souris génétiquement modifiées et commercialisé dans un médicament anticancéreux [7].

La production du cétuximab par ces rongeurs est fastidieuse et requiert de nombreuses souris pour traiter un patient.

Une souris met presque 1 mois pour produire environ 10 mg/ml d’anticorps monoclonaux, soit 10 000 fois moins qu’une chèvre clonée [8].

Actuellement il faut 8 334 souris pour produire 1 kg de cétuximab en 1 mois contre une seule chèvre génétiquement modifiée.

Cette problématique explique le coût faramineux de ce médicament.

Le flacon de 20 ml coûte presque 159 €* et le flacon de 100 ml environ 791 €*[9].

Si les chèvres clonées arrivent à produire le même volume de lait que celles non génétiquement modifiées, chacune d’entre elles pourrait fabriquer plus de 10 kg de cétuximab par an [1].

Des données encourageantes qui laissent présager la possibilité de commercialiser un traitement beaucoup moins onéreux.

Ce n’est pas la première fois que AgResearch joue un rôle précurseur dans le milieu de la modification génétique animale.

En 2018, l’institut scientifique avait ouvert de nombreuses portes en modifiant le génome d’une vache afin d’éliminer un allergène majeur dans le lait [10].

Moins cher, mais tout aussi efficace ?

C’est la question qui reste en attente.

Les données sont trop récentes et n’ont pas encore été contre-évaluées.

De plus, le lait produit par les chèvres clonées doit subir des analyses plus poussées afin d’établir si le cétuximab dérivé obtenu respecte toutes les normes de puretés nécessaires à une commercialisation.

La menace d’un potentiel marché autour
du clonage animal

Cette manipulation génétique est très prometteuse, mais restons tout de même vigilants sur ce type de manipulation.

Le clonage animal doit être bien encadré et justifié soit pour des raisons thérapeutiques, comme c’est le cas pour cette étude, soit pour la survie d’une espèce.

Nos chercheurs néo-zélandais surveillent d’ailleurs de près leurs chèvres clonées. Elles sont apparemment en parfaite santé et ne présentent aucun symptôme inquiétant.

Pourtant, une menace nous guette !

Celle d’un potentiel marché émergent autour du clonage animal.

En Chine, le scientifique Xu Xiaochun est persuadé d’obtenir un meilleur rendement d’abattage grâce à son usine de bœuf cloné [11]. Son ambition démesurée nous donne un inquiétant aperçu de ce qui nous attend bientôt dans nos assiettes…

Car utiliser le clonage dans le but de nourrir plus à moindre coût est tout SAUF une bonne idée.

Et vous qu’en pensez-vous ?

Considérez-vous que les manipulations génétiques sont indispensables à notre survie ?

Est-ce vraiment la solution qui nous fera vivre plus longtemps ?

Ou au contraire, craignez-vous la création d’animaux clonés et de voir apparaître de plus en plus d’OGM dans votre cuisine ?

N’hésitez pas à partager votre avis en laissant un commentaire.

Bien à vous,

Eric Müller

* Prix ou tarif de responsabilité (HT)

Sources:

Alors que j'effectuais mes recherches sur les dernières thérapies expérimentales pour traiter le cancer, j’ai découvert une nouvelle étonnante que je souhaitais au plus vite partager avec vous.Elle nous vient de l’autre bout du monde, de Nouvelle-Zélande, où des chercheurs ont réussi à créer <strong>un lait aux propriétés anti-cancer</strong> <sup>[1]</sup>.Des scientifiques néo-zélandais ont génétiquement modifié des chèvres afin qu’elles produisent un lait contenant des anticorps monoclonaux, des protéines spécifiques qui agissent uniquement sur des cellules ciblées.J’ai tendance à voir d’un mauvais œil les manipulations génétiques animalières.À chaque fois que je lis qu’on est capable de créer une vache sans corne, un poulet immunisé ou encore des cochons plus musclés <sup>[2]</sup>, je m’interroge sur la logique scientifique et le bien-fondé de ces transformations.Cependant, cette étude mérite d’être suivie avec attention.<strong>Enfin un lait bon pour votre santé</strong>Alors que les bienfaits du lait sont largement contestés, celui-ci pourrait devenir <strong>un médicament anticancéreux moins coûteux</strong>.Tout a été fondé sur l’hypothèse que les chèvres peuvent en quelque sorte être « transformées, programmées » pour produire un lait modifié.Le choix d’exploiter des chèvres plutôt qu’un autre animal n’a pas été fait au hasard puisque ces bovidés sont capables de produire en moyenne 3 litres de lait par jour soit 925 litres par an <sup>[3]</sup>.L’étude menée par le chercheur Goetz Laible à l’institut de recherche public AgResearch, s’est principalement concentrée sur une protéine complexe, le cétuximab appelé également mab.Le cétuximab agit directement sur les cellules cancéreuses.Elle est actuellement utilisée pour traiter les cancers colorectaux (du côlon et du rectum) et les carcinomes épidermoïdes de la tête et du cou<sup> [4]</sup>.En France, les cancers du côlon et du rectum sont très fréquents aussi bien chez l’homme que chez la femme. Ils sont d’ailleurs la deuxième cause de décès par cancer, tous sexes confondus <sup>[5]</sup>.Des statistiques qui interpellent, sachant que ces types de cancers se traitent très bien lorsqu’ils sont décelés à temps.La Santé Public de France estime même à <strong>63 % le taux de survie à 5 ans</strong> <sup>[5]</sup>.<strong>Comment transformer du lait en médicament<br /> </strong><strong>anti-cancer ?</strong>L’équipe néo-zélandaise a réussi à introduire un gène dans des embryons caprins afin d’obtenir la fabrication de cétuximab directement dans leurs glandes mammaires.Ensuite, ils ont suivi le protocole de clonage du mouton Dolly.C’est ainsi que les femelles issues de cette expérience ont commencé à produire environ 10 grammes de mab par litre de lait <sup>[6]</sup>.<strong>Ces chèvres capables de fournir plus de 10 kg de cétuximab par an</strong>Jusqu’à présent, cet anticorps monoclonal est produit par des cellules <strong>de souris génétiquement modifiées</strong> et commercialisé dans un <strong>médicament anticancéreux</strong> <sup>[7]</sup>.La production du cétuximab par ces rongeurs est fastidieuse et requiert de nombreuses souris pour traiter un patient.Une souris met presque 1 mois pour produire environ 10 mg/ml d’anticorps monoclonaux,<strong> soit</strong> <strong>10 000 fois moins qu’une chèvre clonée </strong><sup>[8]</sup>.Actuellement il faut 8 334 souris pour produire 1 kg de cétuximab en 1 mois contre une seule chèvre génétiquement modifiée.Cette problématique explique le coût faramineux de ce médicament.Le flacon de 20 ml coûte presque 159 €* et le flacon de 100 ml environ 791 €*<sup>[9]</sup>.Si les chèvres clonées arrivent à produire le même volume de lait que celles non génétiquement modifiées, chacune d’entre elles pourrait fabriquer plus de 10 kg de cétuximab par an <sup>[1]</sup>.Des données encourageantes qui laissent présager la possibilité de commercialiser un traitement beaucoup moins onéreux.Ce n’est pas la première fois que AgResearch joue un rôle précurseur dans le milieu de la modification génétique animale.En 2018, l’institut scientifique avait ouvert de nombreuses portes en modifiant le génome d’une vache afin d’éliminer un allergène majeur dans le lait <sup>[10]</sup>.<strong>Moins cher, mais tout aussi efficace ?</strong>C’est la question qui reste en attente.Les données sont trop récentes et n’ont pas encore été contre-évaluées.De plus, le lait produit par les chèvres clonées doit subir des analyses plus poussées afin d’établir si le cétuximab dérivé obtenu respecte toutes les normes de puretés nécessaires à une commercialisation.<strong>La menace d’un potentiel marché autour<br /> </strong><strong>du clonage animal</strong>Cette manipulation génétique est très prometteuse, mais restons tout de même vigilants sur ce type de manipulation.Le clonage animal doit être bien encadré et justifié soit pour des raisons thérapeutiques, comme c’est le cas pour cette étude, soit pour la survie d’une espèce.Nos chercheurs néo-zélandais surveillent d’ailleurs de près leurs chèvres clonées. Elles sont apparemment en parfaite santé et ne présentent aucun symptôme inquiétant.<u>Pourtant, une menace nous guette !</u><strong>Celle d’un potentiel marché émergent autour du clonage animal.</strong>En Chine, le scientifique Xu Xiaochun est persuadé d'obtenir un meilleur rendement d’abattage grâce à son usine de bœuf cloné <sup>[11]</sup>. Son ambition démesurée nous donne un inquiétant aperçu de ce qui nous attend bientôt dans nos assiettes…Car utiliser le clonage dans le but de nourrir plus à moindre coût est tout <strong>SAUF</strong> une bonne idée.<strong><u>Et vous qu’en pensez-vous ?</u></strong>Considérez-vous que les manipulations génétiques sont indispensables à notre survie ?Est-ce vraiment la solution qui nous fera vivre plus longtemps ?Ou au contraire, craignez-vous la création d’animaux clonés et de voir apparaître de plus en plus d’OGM dans votre cuisine ?<strong><u>N’hésitez pas à partager votre avis en laissant un commentaire.</u></strong>Bien à vous,Eric Müller<em>* Prix ou tarif de responsabilité (HT)</em>
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Christiane
3 années il y a

« Ils » feraient mieux de supprimer tous les additifs/cochonneries qu' »ils » mettent dans tous les produits.
Plus rien n’est naturel, pas étonnant que tout le monde soit malade.
Plus personne ne croit en Dieu. En fait, beaucoup pensent pouvoir faire mieux. Mais la nature aura toujours raison !

Anne Hanosset
3 années il y a

Tous les commentaires résument ma pensee.
L,humain s’octroit tous les droits sur la nature,de quel droit,ou est l’éthique. L’humain va à sa perte,tant mieux.La nature survivra c’est bien

dalle
3 années il y a

Sommes-nous en droit de demander à vivre plus longtemps , alors que tout doit exister et recommençer dans la nature , et laisser un ordre des choses le plus naturel possible … et si merveilleux !
nous ne sommes que des êtres en devenir !

Marie
3 années il y a

Bonjour,
J’ai lu tous les commentaires et je n’ai rien de mieux à rajouter.
Si ce n’est que je suis soulagée, fière et heureuse de voir tant d’intelligence, de lucidité et de bon sens dans toutes les réponses de mes frères et sœurs humains. Merci. Merci à vous tous.

mohammed mazari
3 années il y a

danger,danger,danger; ça devient de plus en plus inquiètant ce monde.

Kita Christiane Bilange
3 années il y a

ce clonage animal risque de nous amener au clonage humain et cela m’inquiète beaucoup

Potherat
3 années il y a

Le cancer il faut faire du préventif et seulement ça
Merci pour votre revue

Gandar
3 années il y a

On peut avoir l’impression que plus l’homme s’agite pour échapper à tout prix aux maux de sa condition humaine, plus il s’y enfonce. C’est peut-être vrai si l’intention perd de sa pureté, c’est à dire l’éloigne de ce qui le rend plus humain, plus lui même : l’empathie, la connaissance des autres, l’amitié…

BREL
3 années il y a

La création à été créée parfaite
Elle n’a pas besoin de clonage
Fraternellement

YVETTE DEVAMBEZ
3 années il y a

Je suis contre les manipulations génétiques

lucette pessoni
3 années il y a

Je suis totalement contre le clonage car ce n’est pas naturel et peut conduire à des dérives de manipulations génétiques.

Alicia
3 années il y a

Qui refuserait le clonage si sa vie en dépendée, o ,ou celle d’un enfant, ou celle d’un bien aimé ????

Dando
3 années il y a

Oui, la voie des OGM doit rester ouverte et limitée à la thérapie mais nous devons rester très vigilants par rapport aux risques : excès ou dévoiements.
Serons-nous assez clairvoyants et courageux pour monter des «  garde-fous « tant qu’il en est encore temps.

EVELYNE Adam-Lariviere
3 années il y a

je crois qu’il faut se méfier de tout ce qui vient de Chine!!!!!

Courts Renée
3 années il y a

NON au clonage quelqu’en soit le but. C’est encore jouer avec la nature qui se vengera un jour. Mais ceux qui en auront tiré les profits ne seront pas forcément les « victimes » du retour de bâton et c’est bien dommage.

PATRICIA
3 années il y a

Je suis contre les manipulations génétiques et contre l’exploitation intensive des animaux !!!

J. Grolman
3 années il y a

Bonjour,
Je viens de lire votre (comment appeler cela?) rapport on va dire à propos de ce lait de chèvre…
D’abord, les chèvres ne sont pas des « bovidés » (Lignes 6 du second paragraphes), mais des « caprins »!
Ensuite, pour avoir été « chevrier » avec un troupeau de 117 chèvres pendant bien des années, je pense bien connaître ces animaux.
Et, lorsque l’on parle de la production laitière des chèvres et que l’on affirme que celles-ci produisent « en moyenne » 3 litres de lait par jour, je peux vous dire que lorsqu’une chèvre produit 3 litres par jour, elle fait partie d’une certaine « élite »! La production moyenne des chèvres toutes races et origine confondue, est plus proche « 1 » litre que de « 3 »! Et, quand on peut lire que sur base de 3 litres « journalier », on constate que l’auteur fait une multiplication simple et rapide de « 3 x 308 = 925…?
C’est sans tenir compte que lorsque l’on parle d’une chèvre qui produit 3 litres, ce niveau ne dure en moyenne qu’un mois…!
Il y a d’abord la progression pour atteindre ce niveau, puis une stabilisation de +/- 1 mois à ce niveau, puis une diminution progressive.
Et, pour maintenir une chèvre à maintenir sa production laitière (bien que nettement moindre à son maximum) pendant une durée de 308 jours, cela demande un quasi gavage de protéines dès le début de la lactation…!
Alors, si l’on veut faire un « reportage » sur un sujet en l’occurrence les chèvres et leur production laitière dans le cas présent, on essaye de se renseigner au moins un minimum plutôt que d’éditer des sottises et autres élucubrations…!
Et je n’ai aucune crainte à ce que l’on connaisse mon nom: J. Grolman

Marylene BIEWESCH
3 années il y a

Bonsoir
Et bien cela demande a ce vérifier car dans ce calcul du nombres de litres de lait produit le temps de gestation et donc de tarissement n est pas ôté. C est donc bizarre, bien sur ce type de solution miracle me laisse aussi perplexe ! Cela m étonne d autant plus que normalement vous semblez plus scrupuleux dans vos commentaires. Où peut-être que y a erreur ?

jagu marie-christine
3 années il y a

au nom de la science ne laisse t-on pas des irresponsables jouer aux apprentis sorciers en occultant certaines conséquences irrémédiables et dommageables à la nature dont on ne sait plus respecter les principes. Quel dommage.

Dolly DARDANT
3 années il y a

Je ne suis pas d’accord ,il y a certainement d’autres risques inconnus ,trop de manipulations peuvent devenir dangereuses pour l’être humain,

Nicole CHARPIE
3 années il y a

Je suis absolument contre. On mange déjà de la viande qui n’a plus aucun goût…ça promet pour les années à venir.
Qui nous dit où les chercheurs vont s’arrêter et comment va t’on contrôler ces dérives ???

Janine Robert
3 années il y a

C. Est un pur scandale de cloner les chèvres ou les moutons ou les bovins
POur produire une substance bonne ou pas pour l. .organisme humain
Mais ou s. arrêtera cette course à la perfection pour enrichir les uns ou les autres et sans de véritables avantages anti naturels

commard yvon
3 années il y a

plus on s’éloigne de la nature moins on est en harmonie avec plus on à des problêmes ,et plus ça met le bordel d’ailleurs dans ce monde c’est un beau bordel.

francine GUIOT
3 années il y a

Absolument contre les manipulations génétiques et le clonage

Bourdin dominique
3 années il y a

Non, nous ne devons pas exploiter les animaux pour assurer notre survie. Guérir d’un cancer exige une hygiène de vie saine : rire, alimentation vivante, oxygénation en pleine nature et quelques compléments fondamentaux : vit. D, vit. C, Zn, Mg, Se, Coq10, champignon chaga …

dubreuil
3 années il y a

VIVRE EN BONNE SANTE , OUI !
Tout ce qui a été fait jusqu’ à ce jour pour vivre plus
et malade nous a conduit au Covid !
Les animaux domestiques sont traités , la végétation est traitée, la terre est empoisonnée : résultat ? Il est là ! Il y a un changement profond de CONSCIENCE
à mettre dans tout : pensée , acte ….
Les animaux sauvages évoluent les humains ????

Roux Isabelle
3 années il y a

Bonjour,
Cela me donne la nausée.
Honte à l’humain de ce qu’il fait à ses frères animaliers alors qu’il n’a pas de volonté de mettre du bon dans son corps et dans ses pensées, garant d’un corps en pleine santé et un bel esprit.

LAUGAR
3 années il y a

Bonjour Pouvez vous m’apporter toutes les preuves scientifiquement reconnues (bibliographie si possible en français) de la toxicité potentielle des aliments génétiquement modifiés autant sur le plan végétal qu’animal. Merci d’avance Cordialement

Gilles Vivian
3 années il y a

Si je m’inquiétais seulement d’avoir plus d’OGM dans mon assiette, je ne m’inquiéterais que d’une étape de la problématique que je vois. Le vrai problème, à mon avis, est qu’en guérissant une maladie, quelle qu’elle soit, et surtout avec un moyen sophistiqué et artificiel, on risque du coup de négliger la ou les causes de son apparition.
Je crois qu’on ne peut pas, décemment, être contre la mise au point de médicaments, bien sûr. Ils existent, même naturels, depuis la nuit des temps. Mais au regard de ce qu’on peut apprendre en matière de vie saine dans d’innombrables domaines (alimentation, oxygénation, mouvement, psychisme, émotion, affection, environnement, spiritualité, relation, …) le risque est la banalisation d’une méthode devenant finalement palliative.
Apparemment, cette crainte est déjà largement fondée et, hélas, peut continuer à l’être.

cholley
3 années il y a

je suis totalement contre il y aura trop d’abus aux détriments toujours des animaux

Blandine BOUCTOT
3 années il y a

moi non plus, cela ne m’intéresse pas de manger de la viande clonée!!! la nature a fait les choses de manière à ce que les animaux soient aptes à nourrir leurs petits correctement, d’abord. Aux hommes de s’adapter, et non pas à changer le cours naturel des choses! Comment les petits de ses animaux évolueront? il y aura forcément des répercussions, et pour nous aussi, à un moment donné, dans nos assiettes!!!

Isabelle Grell
3 années il y a

Aucune modification génétique à aucunes raisons .
La nature est parfaite et en chaque être vivant. Alors stop à la folie génétique.
Je suis choquée de vos propos et d3 votre proposition

Maillet
3 années il y a

Ah non les manipulations génétiques ne sont pas la solution, le clonage est une histoire d’apprenti sorciers humains sont capables des trucs les plus extravagants pour accroître leur survie. Il y a d’autre recherches à mener, avec les plantes sous toutes leurs formes. Je ne pense pas être la seule de mon avis.

DELANEF
3 années il y a

STOP !!! Assez de manipulations génétiques et d’exploitation animale pour sauver l’espèce humaine qui ne le mérite pas puisqu’elle est la plus destructrice sur cette planète.

Jean Paul Mattei
3 années il y a

On ne prend jamais assez de recul dans ces types d’expérimentations, pour des raisons purement financières, pas nécessairement économique, ni sociale. C’est le danger! Mais je crois qu’avec cette logique dans les groupes multinationanux de l’agrobusiness, les labos pharmaceutiques etc, on programme la fin de l’humanité, telle qu’on la connaît

Françoise Van Hove
3 années il y a

Classer les chèvres parmi les bovidés, voilà une nouveauté !!! et, concernant le fond, quand il est enfin question de diminuer l’élevage et de le rendre plus supportable pour les animaux et l’environnement, quelle aberration que de modifier des animaux pour les transformer en usine à médicaments ! on pourrait peut être modifier génétiquement les humains pour qu’ils deviennent plus raisonnables, compatissants et moins prolifiques ?

MARTINE STEIBEL
3 années il y a

Je suis contre toutes les manipulations génétiques, trafiquer la nature ne peut rien amener de bon. L’homme est un apprenti sorcier, on voit où cela nous mène.

Lebourgeois
3 années il y a

C’est un scandale ! On va encore exploiter des animaux entassés les uns sur les autres. Ne voyez vous pas l’agenda transhulanisme arriver à grands pas ? Sous couvert d’améliorer notre vie, notre santé, on vous vend de l’intelligence artificielle, du clonage, de la manipulation génétique. Il faut arrêter ceci immédiatement en s’opposant à ces forces anti vie qui veulent faire de nous des robots à leur merci.

FOURNIER
3 années il y a

Si on autorise le clonage à une échelle nécessaire pour fabriquer des médicaments, disons à une échelle industrielle, il y aura forcément des dérives et/ou des accidents … Les hommes, l’humanité ne sont pas suffisamment « raisonnables » pour se limiter ni pour « se maîtriser » face à un possible profit !

Cornu
3 années il y a

Bonjour,
Pour moi,la survie de l humanité passe obligatoirement par le végétarisme,voire le veganisme
Nous ne pouvons continuer à exploiter le vivant ainsi que nous le faisons actuellement et envisager d augmenter encore notre impact sur la planète est une aberration.
Il y aurait sans doute moins de maladies avec une alimentation plus saine.
On ne peut réduire une vie à une fonction.
Ce genre d expérience, si elle est inévitable, devrait être supervisée par des associations proches de la nature et des êtres non humains afin de garantir le bien-être,le bien vivre,et d éviter les dérives et les abus.

veronique gillet
3 années il y a

Cela veut dire l’assassinat de millions de petits chevreaux pour lutter contre nos cancers. Je préférerais pouvoir manger sain, respirer sain, pouvoir boire de l’eau saine et que l’on fasse des recherches génétiques uniquement avec l’accord de êtres vivants que l’on va manipuler.
Peut être que ces animaux là seront mieux traités que les autres, c’est déjà ça. Science sans conscience n’est que ruine de l’âme. André Malraux. Peut être que cela va régler les problèmes de pénurie des médicaments qui soignent les gens atteints par celle maladie …
Quoi qu’il en soit, j’ai un problème moral dans le fait de faire souffrir le vivant pour sauver un autre vivant…

Maryline
3 années il y a

Nouvelle étonnante! Merci! Mais encore une fois est il nécessaire d’en venir aux modifications du vivant alors qu’il y a tant à faire et (re) découvrir En matière de prévention et de compréhension du vivant qui nous est déjà donné….nous jouons, à mon avis, aux apprentis sorciers une fois de plus!…..

José Holmgren
3 années il y a

Bonjour,
Article très intéressant.
Nous voyons l’utilisation des OGM dans le domaine végétal, où chaque année de nouvelles variétés nous sont proposées uniquement dans un but commercial puisque les qualités nutritives ont catastrophiquement diminué.
Il est effectivement à craindre que le clonage devienne rapidement un outil à but commercial sans garantie d’un bénéfice réel pour le consommateur.
L’évolution des recherches fait partie de la vie, mais il faudrait mettre une bonne dose d’éthique dans tout cela.

Lheureux Patrick
3 années il y a

Bonjour
Je suis contre ce genre de clonage animal et sincèrement je trouve que l’on va trop loin
Déjà beaucoup de plantes que nous mangeons ont été modifiés Nous n’avons plus les saveurs de nos anciennes variétés de fruits et légumes.
Alors avec les animaux restons prudents et ayant du bon sens.
Un jour ou avec le recul des années nous verrons peut-être des conséquences inquiétantes pour l’homme suite à ces clonages.
Laissons tranquille la nature et n’essayons pas de tout transformer.

ORIO
3 années il y a

Très risqué et surtout extrêmement dangereux sur le plan sanitaire – Des pays comme la Chine n’y verraient que du rendement et l’appât du gain, d’où un risque extrêmement élevé de contourner les contrôles et mesures sanitaires indispensables – Sans parler du bien être et des souffrances animales, ce qui ne doit pas avoir beaucoup d’importance dans ces pays.